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1er mai : l’unité syndicale légèrement fissurée

reunion-pour-le-1maiEn Corrèze l’unité syndicale pour la manifestation du 1er mai ne sera pas totale. Force ouvrière fera bande à part. Qu’à cela ne tienne disent les autres organisations syndicales bien décidées à réunir à Brive pour la manifestation départementale des milliers de personnes.Six syndicats sur sept appellent à manifester vendredi prochain à Brive à partir de 10h 30 place de la Guierle sous une une banderole unitaire, mais Force ouvrière organisera à la même heure ou presque, à 11 heures, un rassemblement salle Dumazaud.

FO souhaiterait une radicalisation de la contestation avec la perspective d’une grève générale, les autres syndicats ne sont pas à l’évidence sur la même longueur d’ondes.” Une grève générale ne se décrète pas, nous  sommes en train de construire un puissant rapport de forces, il faudra peut-être du temps mais nous en sommes là”, précise René Peyrical, le secrétaire départemental de l’Union départementale CGT.

Les syndicats parlent d’une même voix malgré leurs différences. De la CGT en passant par la CFDT, la CFTC, la FSU, L’UNSA,la CGC, la plate forme revendicative est commune:

  • défense du pouvoir d’achat avec une augmentation du SMIC et l’ouverture de véritables négociations salariales dans le privé comme dans le public.
  • Une autre politique fiscale avec la suppression du bouclier fiscal.
  • Suppression des licenciements.
  • Suppression des heures supplémentaires.

Autre thème de grogne qui doit être aussi mobilisateur, le travail le dimanche redevenu d’actualité depuis hier avec les déclarations de Brice Hortefeux, le ministre des Affaires sociales.

Les syndicats s’attendent à une mobilisation puissante. ”Le ras le bol est partout, les gens souffrent, le 1er mai doit être pour eux l’occasion d’exprimer leur désarroi”, dit le leader départemental de la CFDT.

Le rassemblement à Brive sera la manifestation départementale du 1er mai, bien qu’une manifestation soit également prévue à Ussel. Les syndicats souhaiteraient faire aussi bien que lors des journées d’action de janvier et de mars. Une manifestation puissante, colorée, qui sera le reflet d’un mécontentement grandissant sur fond d’inquiétudes pour des lendemains incertains. Les 63 400 chômeurs supplémentaires du mois de mars sont la traduction de cette crise qui touchent en priorité les salariés

 

Jean René LAVERGNE

Jean René LAVERGNE

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