L'actualité en continu du pays de Brive


Un vol Brive – Londres dès le 25 juin

Jean-Louis Nesti, président du syndicat mixte de l'aéroport Brive Vallée de la Dordogne, et Laurent Petitmangin, directeur du marketing et des ventes de la compagnie Cityjet

La nouvelle est plutôt réjouissante: à partir du 25 juin, l’aéroport Brive Vallée de la Dordogne, qui aura ouvert dix jours plus tôt, accueillera son premier vol international à destination de Londres, sur la compagnie Cityjet. Une aubaine pour les habitants du pays de Brive qui, jusque là, devaient rallier Limoges pour s’envoler vers la Grande-Bretagne. Et aussi une belle opportunité pour les acteurs du tourisme local.

L’avion utilisé, un AVRO RJ85 de 95 places, atterrira trois fois par semaine à Londres après un vol d’une heure et trente cinq minutes. Trois départs sont prévus: le vendredi à 17h40, le samedi à 11h20 et le dimanche à 19h25. Les départs de London City airport seront le vendredi à 14h35, le samedi à 8h15 et le dimanche à 16h20. Les réservations seront ouvertes dès demain sur le site de la compagnie Cityjet.

Jean-Louis NestiOn savait déjà que le nouvel aéroport Brive Vallée de la Dordogne accueillerait, en plus de la ligne vers Paris déjà active à Brive-Laroche, un vol international. On connaît désormais la destination: ce sera Londres!

La capitale anglaise a le vent en poupe chez les Français, on le sait. Le succès des lignes Limoges – Londres en témoigne. A partir du 25 juin, plus besoin, pour les habitants du pays de Brive, de faire la route jusqu’à Limoges-Bellegarde. “Nous ne sommes pas en concurrence directe avec nos amis de Limoges ou de Bergerac”, modère déjà Jean-Louis Nesti, président du syndicat mixte de l’aéroport, préférant parler de “complémentarité”. “Le vol partant de Brive atterrit au cœur de la ville, et ce n’est pas le cas des vols partant de Limoges. Donc nous n’aurons sans doute pas la même clientèle. Et puis, en terme de fréquentation, Limoges n’a de toute façon pas vraiment de quoi s’inquiéter“.

Laurent PetitmanginA Brive, la compagnie Cityjet espère transporter quelque 3.000 passagers entre le vol inaugural du 25 juin et mi-septembre. Le directeur du marketing et des ventes de la compagnie basée à Londres, Laurent Petitmangin, était présent tout à l’heure à la CCI lors de l’annonce de l’ouverture de cette ligne. “On est tout sauf une compagnie low cost”, a-t-il posé d’emblée. “On ne facture aucun frais caché, on propose des prestations gratuites dans l’appareil, et on est essentiellement tourné vers une clientèle affaires plutôt haut de gamme. Le choix de Brive est une manière de nous diversifier en proposant à notre clientèle londonienne habituelle une destination plutôt haut de gamme elle aussi, dans le sens où Brive n’est pas, comme Marbella par exemple, un lieu de tourisme de masse.”

Reproduction de l'avion qui sera utilisé entre Brive et Londres

L’un des indéniables avantages de la ligne Brive – Londres réside dans l’atterrissage en plein Londres. A 30 minutes du centre, et à une quinzaine de minutes seulement de la City et des sites qui accueilleront les Jeux Olympiques de 2012! Particulièrement bien desservi par les transports en commun, l’aéroport London City airport, à taille humaine, permet une grande rapidité de traitement des passagers au sol (entre 15 et 20 minutes avant le vol).

Aux côtés de Jean-Louis Nesti et de Laurent Petitmangin, Patricia Broussolle, vice-présidente du syndicat mixte mais aussi de l'Agglo, un des principaux financeurs de l'aéroportPeu dissert sur l’effort financier consenti par la collectivité pour accueillir la compagnie (au moins pour dix semaines), Jean-Louis Nesti a tout de même insisté sur “la nécessité de cet investissement, et les retombées économiques qu’il permettra”. Et a surtout souligné “l’attractivité des tarifs pour aller à Londres“. Une réalité car le prix de lancement – qui sera en fait proposé toute la saison sur un nombre de places limitées – est de 59 euros l’aller simple! “Le retour est bien sûr au même prix”, a affirmé Laurent Petitmangin. Quant au prix moyen, “il devrait avoisiner les 70 euros”, a-t-il poursuivi.

L’avion utilisé, un AVRO RJ85 de 95 places, atterrira trois fois par semaine à Londres après un vol d’une heure et trente cinq minutes. Trois départs sont en effet prévus: le vendredi à 17h40, le samedi à 11h20 et le dimanche à 19h25. Les départs de London City airport seront le vendredi à 14h35, le samedi à 8h15 et le dimanche à 16h20.

L'avion dans le ciel de Brive (photomontage)

Les réservations seront ouvertes dès demain sur le site de la compagnie Cityjet.

Quant à l’aéroport, qui ouvrira donc le 15 juin, jour du 1er vol Brive-Paris – avec, peut-être, pour le symbole, un pilote briviste aux manettes -, il sera inauguré le 9 juillet. Le lendemain, il accueillera un meeting aérien avec la présence de la prestigieuse Patrouille de France.

Olivier SOULIÉ

Olivier SOULIÉ

4 commentaires

  •    Répondre

    Une très bonne nouvelle ! Bravo Brive et j’espère que de nouvelles lignes à tarifs attractifs se développeront.

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    Une très bonne nouvelle ! Bravo Brive et j’espère que de nouvelles lignes à tarifs attractifs se développeront.

  •    Répondre

    100% d’accord avec Céline.
    Et que la région ne commence pas les embrouilles avec Bellegarde. On sait qu’un aérodrome vit des subventions des collectivités. Il faut que ces dernières poussent équitablement derrière les deux plate-formes.
    C’est un investissement sur l’avenir de la région.
    Bergerac et Bordeaux cohabitent sans problème. Idem Rodez et Carcassonne avec Toulouse.
    Le tourisme et l’économie en général sont à ce prix (puisque le TGV ne veut pas de nous).
    Et ne fermez pas Laroche trop tôt. J’aimerai bien m’y poser cet été pour le souvenir…

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    100% d’accord avec Céline.
    Et que la région ne commence pas les embrouilles avec Bellegarde. On sait qu’un aérodrome vit des subventions des collectivités. Il faut que ces dernières poussent équitablement derrière les deux plate-formes.
    C’est un investissement sur l’avenir de la région.
    Bergerac et Bordeaux cohabitent sans problème. Idem Rodez et Carcassonne avec Toulouse.
    Le tourisme et l’économie en général sont à ce prix (puisque le TGV ne veut pas de nous).
    Et ne fermez pas Laroche trop tôt. J’aimerai bien m’y poser cet été pour le souvenir…

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