La foule massée le long des berges et sur la Guierle n’avait d’yeux que pour le ciel embrasé. Pendant 25 minutes pétaradantes, la nuit briviste leur en a fait voir de toutes les couleurs. Rouge, vert, jaune, blanc, bleu, orange… une flamboyante palette de peintre jusqu’au final éclatant qui clamait très haut “Liberté”, thème du feu d’artifice.

Tout a commencé place du Civoire avec la banda des Fanfarons guérétois qui a chauffé le public avant que les lampions distribués par la mairie ne s’allument. Petits et grands ont alors suivi comme des lucioles la musique déambulant jusque sur l’avenue Maillard pour s’évanouir dans la foule déjà massée le long de la Corrèze. A 22h30, la ville s’est fait nuit pour mieux embraser le ciel.

Pendant près d’une demi-heure, les artificiers ont fait feu de toutes flammes interprétant un spectacle pyrotechnique centré sur le thème de la liberté, mêlant folles flammèches et bouquets irradiants. Les lumières éclatantes ont éclipsé la lune et les étoiles, déclenchant dans la foule des “ho” et des “ha”. Certains se sont mis à danser sur le Bloody sunday des U2, d’autres ont senti du sang zoulou couler dans leur veines pour le Soundz of freedom en hommage à Mandela. La voix d’Aretha Franklin a conclu sur Think pour un bouquet crépitant, strident, sifflant, pétaradant puis tonnant qui a soulevé les applaudissements. L’odeur de poudre s’est mise à planer sur le reflux des familles convergeant vers l’avenue de Paris et le théâtre où démarrait déjà le bal populaire.

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