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A Novo: “Ça avance, mais c’est laborieux”

“Ça avance, mais c’est laborieux.” C’est le sentiment des représentants élus des salariés qui étaient réunis cet après-midi dans les locaux de l’agglo. Ils rencontraient des représentants des collectivités territoriales et de la chambre de commerce pour tenter d’y voir plus clair dans le dispositif mis en place pour les personnels qui vont être licenciés.Il s’agissait de faire le point sur les dispositifs de formation et de reclassement destinés aux quelques 130 salariés qui devraient recevoir leurs lettres de licenciement d’ici le 13 décembre. Faire un point nécessaire car le dossier A Novo rentre dans le cadre du récent CSP mis en place par le gouvernement. Le contrat de sécurisation professionnel est un dispositif qui permet a un salarié de disposer, à compter du lendemain de la remise des documents relatifs au CSP, d’un délai de réflexion de 21 jours pour l’accepter et ainsi de pouvoir bénéficier d’une allocation de sécurisation professionnelle (ASP) dont le montant est égal à 80% du salaire brut antérieur pendant 12 mois. Le versement de l’allocation est immédiat, sans délai d’attente, ni différé d’indemnisation. Il permet également aux bénéficiaires d’avoir un accompagnement renforcé dès la fin du contrat de travail.

C’est sur cet accompagnement que les représentants du comité d’entreprise veulent davantage de concret. Difficile, car le CSP est un nouveau dispositif complexe, et les organismes qui gravitent autour n’ont pas trop l’habitude de travailler les uns par rapport aux autres. Il est donc nécessaire de coordonner tout cela pour que les licenciés d’A Novo aient le moins de difficultés possibles dans leurs démarches de formation ou de création d’entreprise.

La Région s’est engagée à participer aux financements de reclassement et de création d’activité ainsi qu’à apporter des aides au niveau administratif à ceux qui en feront la demande. Le Département pourra aussi abonder dans ce sens et souhaite agir au cas pas cas. Il va également voir dans quelle mesure il pourrait participer aux frais de déplacement et d’hébergement des salariés obligés de se former loin de leurs domiciles. Enfin, la CCI est sollicitée pour jouer les “entremetteuses” en faisant bénéficier les salariés de son carnet d’adresses d’entreprises pour des emplois ou des stages de formation.

L’assurance a été donnée que le dossier A Novo est un dossier prioritaire et qui se veut exemplaire puisque c’est le premier important qui entre dans le cadre du nouveau CSP. Autant dire que chacun a à cœur de faire les choses correctement.  Prochaine réunion à priori le 20 décembre prochain à la CCI pour une journée d’information destinée aux 130 salariés licenciés. Leur seront présentés les différents organismes et options qui s’offrent à eux en matière de formation et de création d’entreprise.

Sur ce sujet, vous pouvez consulter nos précédents articles:

Patrick MENEYROL

Patrick MENEYROL

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