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Alain Mabanckou salue l'œuvre de J.M.G. Le Clézio

Au cœur de l’hommage sans fioriture et sans blabla rendu hier soir au théâtre par le président Alain Mabanckou à J.M.G. Le Clézio, sa voix et celle des comédiennes Fanny Cottençon et Sophie Bourel posées avec respect, amour et délicatesse sur les mots du prix Nobel de littérature 2008.

Parmi les rendez-vous initiés par le président Alain Mabanckou à l’occasion de cette 32e Foire du livre, il en est un qui lui tenait particulièrement à cœur, assez en tout cas pour risquer de se casser un peu plus une voix déjà écorchée par de nombreux discours et interventions. L’hommage à J.M.G Le Clézio, qui s’est déroulé hier soir au théâtre, en valait la peine, il le savait.

Autour de lui, Alain Mabanckou avait réuni deux comédiennes, Sophie Bourel et Fanny Cottençon. Tour à tour, le trio a posé sa voix sur trois grands textes de Le Clézio: Le Procès verbal, prix Renaudot 1963 grâce auquel il connut rapidement le succès, Onitsha et L’Africain. Sans préambule, ils sont rentrés directement dans le vif du sujet, se sont effacés devant les mots et ont offert au public un moment d’une grande intensité qui permettait de plonger pleinement dans un style, une voix, une langue, sans interférences.

L’occasion de découvrir un homme grâce aux ouvrages choisis, à dominante autobiographique et familiale; mais aussi une Afrique, celle de l’enfance de Le Clézio qu’il célèbre dans Onitsha et de suivre enfin son questionnement d’enfant sur l’identité en lien avec son père loué dans L’Africain.

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Jennifer BRESSAN

Jennifer BRESSAN

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