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BD. Brive sur la route d’Angoulême

Olivier Dauger (Zone rouge) et Romain Hugault (Le pilote à l'edelweiss)

Juste avant le festival de la BD d’Angoulème qui débute ce jeudi, Romain Hugault et Olivier Dauger sont venus dédicacer leurs albums à la librairie Bulles de papier. Ils étaient attendus par les amateurs du genre. Evidemment.

les passionnés attendentLe monde de la BD est une bulle à part. Pour le moins. C’est ce qu’on pouvait constater en ce début d’après-midi à la librairie Bulles de papier. Retard de train oblige, les lecteurs attendaient patiemment les deux auteurs venus d’une autre dédicace à Toulouse. Quasiment une heure de retard. Alors entre connaisseurs, on tue le temps et on parle, devinez quoi, de BD, dessins, albums, dédicaces, salons… Presque un langage ésotérique pour le non averti.

Olivier Dauger dédicaceEnfin, les deux dessinateurs des éditions Paquet arrivent et apprécient au passage la vitrine agencée spécialement avec des hélices et des voitures miniatures (leurs albums parlent de pilotes d’avions ou de courses automobiles). Comme une mécanique bien huilée, l’un déballe sa trousse, l’autre sa boîte de crayon, une sorte de rituel avant d’entamer la séance.

Jérémy est venu de Périgueux pour rencontrer Romain Hugault, l’auteur des trois tomes Le Grand duc: “C’est plus sympa dans une librairie, c’est plus calme que dans un salon où c’est l’usine.” Le Périgourdin sait bien qu’il devra choisir entre ses albums celui qui recevra le dessin recherché. “Il y a des règles, on ne fait pas dédicacer plusieurs albums à la fois. Ça prend du temps, il faut que tout le monde puisse passer. Alors, on en choisit un et on refait la queue pour les autres.”

Un avion en dédicaceQuoi qu’il en dise, Jérémy sera aussi à Angoulême, ce week-end. Tout comme Arnaud qui vient d’acheter Le pilote à l’Edelweiss de Romain Hugault, tout juste sorti ce 18 janvier, et Zone rouge, le dernier album d’Olivier Dauger Une passion qu’il a contractée quand il était petit: “C’était mes bons points quand j’étais à l’école. Aujourd’hui, j’ai plus de 3.000 BD, de tout genre, de la fantaisie, du policier… mais que du dessin franco-belge. Pas de manga.” Les deux collectionneurs sont d’accord: “La dédicace, ça personnalise l’album. Mais ce qui est bien, c’est de pouvoir rencontrer l’auteur” et ajoute Arnaud qui dessine lui-même, “de pouvoir parler techniques, scenario…” Les lecteurs présents tenteront d’ailleurs d’en savoir un peu plus sur les prochains albums des deux auteurs. Demain, les deux dessinateurs seront à Bordeaux avant de participer jeudi à “la grand messe du genre”, le festival international de BD d’Angoulême.

sous l'oeil des lecteurs

Marie Christine MALSOUTE

Marie Christine MALSOUTE

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