Saint-Viance avec 29% d’économie d’énergie sur les consommations de la maison, Chabrignac 20% et Brive 19%. Tel est le podium, à mi-parcours, de ce 4e défi Familles à énergie positive menée par l’Agglo. Des résultats que les 10 équipes en lice (et derrière elles 71 familles) ont scrupuleusement comparé car le défi se poursuit jusqu’en avril. Et avec eux les éco-gestes du quotidien qui permettent outre de lettre pour le climat de faire aussi baisser la facture d’énergie.
Pour la 4e année consécutive (la 8e au niveau national), l’Agglo de Brive s’inscrit dans le défi Familles à énergie positive. Le principe est simple: les familles qui y participent sont constituées en équipes dont l’objectif est d’économiser le plus d’énergie possible sur les consommations à la maison: chauffage, eau chaude, équipement domestique. Ces familles étaient réunies samedi soir au centre Dautry pour un point d’étape agrémenté d’un spectacle de sensibilisation sur l’habitat.
“Voilà 2 mois et demi que le défi a commencé”, remobilisait Hélène Lacroix, conseillère communautaire en charge du Plan climat énergie, devant une salle un peu éparpillée il est vrai. Sur le terrain, les familles maintiennent par contre le cap puisque sur les 77 inscrites initialement, 71 sont toujours en course. “Il y a moins d’abandon que les autres années”, se satisfait l’animatrice Marylène Vales.
L’idée, on l’aura bien compris, est “d’agir ensemble pour le climat“. Chaque équipe s’engage à faire des économies d’énergie par rapport à l’hiver précédant. Le défi se base sur le progrès global des comportements des concurrents: peu importe d’où on part, l’essentiel est de progresser ensemble. Et au bout de 2 mois, “les résultats sont encourageants”, reconnait l’animatrice qui pointe des – 29% à 19% pour le trio de tête.
“Je ne croyais pas pouvoir faire autant d’économies”, s’étonne Pascale, responsable d’une des 2 équipes brivistes. Pour elle, il aura suffi de “baisser le thermostat d’un degré”, “remplacer quelques ampoules par d’autres de plus faible consommation”, “ne plus allumer systématiquement toutes les lampes”, “prendre une douche plutôt qu’un bain” et surtout “enlever toutes les veilles inutiles”. Des gestes simples, des “éco-gestes” qui nécessitent de changer quelque peu ses habitudes.
Point d’angélisme pour autant chez la chef d’équipe: “l’économie reste négligeable si on regarde les gros consommateurs industriels, mais ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières… et c’est vrai que ça se retrouve sur le porte-monnaie“. Le bilan des éditions précédentes avait déjà été convaincant puisque les participants ont économisé en moyenne 200 euros sur leur facture d’énergie. “L’an dernier, j’avais économisé près de 300 euros”, confirme Odile qui effectue fidèlement ses relevés tous les 8 jours. “Ce n’est absolument pas contraignant.”
Après la présentation des résultats, les participants ont pu apprécier la conférence gesticule de Manuel Moreau intitulé Le mensonge des trois petits cochons, dans une version moderne redonnant ses lettres de noblesse à la construction bois et paille. Le défi se poursuit quant à lui jusqu’en avril et dépasse largement le cadre communautaire: 120 territoires concurrent à l’opération cette année soit plus de 7500 participants au niveau national.