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Ce “rocher” qui signe le nouveau théâtre

Jean-Claude Chabanier devant le rocher du théâtre

De l’extérieur, derrière la verrière, on aperçoit cette structure rouge à multiples facettes. Le “rocher” mérite bien son surnom. Mieux qu’un logo, il signe la spécificité du nouveau théâtre municipal, conjuguant modernité et esthétique. Une prouesse technique réalisée par une entreprise locale de menuiserie: la société Dubois et associés de Malemort. Son p-dg Jean-Claude Chabanier parle avec fierté de cette “cascade de difficultés“.

RocherDans sa cage de verre translucide, le rocher marque la jonction entre l’ancien bâtiment et la nouvelle partie scénique. Son rouge soutenu teinte même légèrement la blancheur de la façade arrière qui lui fait vis-à-vis, comme pour mieux l’associer à ce tout neuf univers artistique. “C’est une structure relativement complexe”, explique le p-dg. Derrière les panneaux du rocher, une ossature en bois s’accroche au coffre bétonné de la salle de spectacle. Echaffaudage. Photo entreprise Dubois“L’architecte nous a donné un volume externe. Il fallait faire coïncider ce volume visible avec celui fait de panneaux en béton à l’arrière. Nous avons donc conçu une charpente pendue à la paroi sur laquelle sont fixés les panneaux du rocher, comme une peau en bois.” Dit ainsi, l’affaire peut paraître aisée, mais il a fallu de longs et pointus calculs pour faire émerger la solution. Un gros travail en 3D qui a fait appel au savoir-faire accumulé en 50 ans par l’entreprise. “C’était un vrai casse-tête et même une prise de tête“, s’amuse aujourd’hui le spécialiste. “A certains endroits, vous n’avez pratiquement pas d’espace entre rocher et béton et un tout petit peu plus loin, 1m20…”

La charpente. Photo entreprise DuboisLe projet a nécessité quelque 800 heures. “C’est énorme et on ne pouvait pas travailler dessus à plus de deux. Ça fait 35 ans que je suis dans l’entreprise… on en a fait des ouvrages compliqués, mais jamais de ce type là. C’est très valorisant pour toutes les équipes de l’étude à la réalisation, on a tendance à chercher ce type de difficultés techniques pour toujours aller plus loin.” Une fois les panneaux enfin posés, la chose n’était pas pour autant entendue: il fallait encore trouver la bonne peinture, “à base d’eau pour adhérer à la matière qualifiée difficilement inflammable M1”, et ensuite la bonne couleur. Le rendu est spectaculaire et quoi de plus normal dans ce lieu.

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Rocher

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Marie Christine MALSOUTE

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