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Concert du Nouvel an: un spectacle qui a mis le feu

Salle archi-comble pour le traditionnel concert du Nouvel an qui s’est déroulé hier après-midi à l’espace des Trois provinces. Un concert de moins en moins classique, qui s’étoffe au fil des ans, jouant de toutes les sensibilités, montrant ainsi la richesse des enseignements dispensés par le conservatoire de Brive. De Vivaldi à Metallica, ambiance.

L’an dernier, le concert avait déjà été un tournant. Celui de ce début d’année a poursuivi dans la même veine en mêlant crescendo les genres. Dans la “fosse”: l’orchestre symphonique du conservatoire sous la baguette de son directeur Marc Ursule, rassemblant élèves, jeunes et adultes, encadrés par leurs professeurs. Sur scène successivement, les élèves des diverses classes de danse  ou d’art dramatique. Sur les visages, une même tension. Dans la salle, des parents, grands-parents, familles, amis, copains, copines de toute cette progéniture, guettant l’apparition pour la photo-vidéo souvenir, mais aussi un public toujours plus large au fil des ans.

Le spectacle a commencé classique, avec pointes et tutus pour s’aventurer plus contemporain, passant comme en revue les époques, les cultures, les sensibilités, montant en gamme entre les ambiances flamenco, blues, rock, métallique… Gounod, Vivaldi, Bizet, Ray Charles, Tron, Peter Gabriel, Queen… Moments aériens ou emportés, langoureux ou torrentiels, instants de grâce ou déchaînements électriques… De l’inattendu aussi avec quelques revendications sociales bien senties. Le temps d’un après-midi, le concert du Nouvel an a fait voyager le public à travers la diversité du répertoire que peut offrir le conservatoire. Jusqu’à mettre littéralement le feu sur du Metallica. Pour finir avec Scorpion sur un Hurricane permettant à chacun des artistes, en herbe ou pas, de venir saluer leur public. Et on peut bien leur pardonner quelques imperfections. Car sur les visages libérés de la tension, irradiait enfin le plaisir partagé. Tout simplement.

 

 

Marie Christine MALSOUTE

Marie Christine MALSOUTE

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