L’Agglo de Brive, en association avec la Région, le Département et l’Etat, va étudier l’opportunité et la faisabilité d’un agropole sur le territoire pour maintenir les activités agricoles sur le bassin de Brive et développer les circuits de proximité pour approvisionner particuliers et collectivités.
“A Brive, on ne perd pas d’emplois en nombre car des créations d’emplois dans les services viennent compenser la chute du nombre d’emplois industriels”, constate le président de l’Agglo de Brive Philippe Nauche. “Mais ces emplois créés sont souvent peu qualifiés et plus précaires. Nous avons une marge de progression sur les emplois agricoles, et un effort doit être fourni. La création d’un agropole peut permettre de maintenir et développer l’emploi”.
Une étude va être menée sur la faisabilité d’un agropole sur le territoire. La démarche associe l’Agglo de Brive, la Région, le Département et l’Etat. Les partenaires savent que l’agriculture et les entreprises agro-alimentaires sont une composante essentielle du tissu économique du bassin de Brive, et qu’il convient de pérenniser cet état de fait.
L’étude entend définir les conditions nécessaires au maintien des activités agricoles sur le bassin de Brive et les réponses à apporter à la demande locale d’approvisionnement en produits agricoles de proximité. Une demande des particuliers comme des collectivités, à l’instar de la Ville de Brive qui entend développer les circuits courts dans le cadre de la restauration collective.
Un agropole pourrait notamment permettre de répondre aux objectifs suivants :
“La création d’un agropole, qui rassemblerait un maximum d’acteurs de la filière, pourrait également favoriser l’apparition de formations liées à l’agriculture dans le cadre du projet de partenariat et de coopération pour le développement de l’enseignement supérieur et de la formation entre les communes de Brive et Tulle. Cet agropole est un sujet global et très important”, a conclu Philippe Nauche.
Le Conseil communautaire de l’Agglo de Brive a voté vendredi la délibération de lancement d’une consultation pour l’externalisation de cette mission d’étude. Plusieurs scénarios pourraient être proposés (localisation, coût, porteur de projet, partenariat, etc.) début 2012.