L'actualité en continu du pays de Brive


Des baptêmes de l'air pour les enfants du TUCSS

intro bapteme air

Belle initiative de 10 jeunes en insertion professionnelle avec la Mission locale de Brive qui ont offert un après-midi aéronautique à 15 enfants du TUCSS (Tujac culturel social et sportif). Les gamins ont visité l’aéroport, découvert ses métiers, du pompier sur le tarmac à l’aiguilleur du ciel dans sa tour de contrôle. Cerise sur le gâteau, ils ont pu monter à bord des avions de l’Aéroclub pour voler pendant une demi-heure. Radieux!

1“Monsieur, on va monter la haut?” Un peu inquiet, Emirhan, 7 ans, pointe du doigt le ciel. “Je suis content, mais j’ai peur un peu”, avoue-t-il, même s’il ne laisserait sa place pour rien au monde. Tout comme pour Oumaya et Widad, les deux filles également embarquées avec lui. “On est déjà monté dans un avion, mais un gros.”

Se pose un autre appareil dont descendent deux petits bonhommes exaltés. “On a vu des nuages, des maisons, de voitures, un château…”, raconte Chahime, 5 ans. “On s’est attaché et on a mis un casque”, commente Amine, 6 ans. “Ça m’a plu, j’aimerais bien recommencer. Et piloter aussi.”

pompiersLes 15 enfants, âgés de 5 à 12 ans, vont tour à tour faire leur baptême de l’air à bord d’un coucou de l’Aéroclub. Ils ont pu également monter dans la tour de contrôle pour voir la gestion des vols et discuter avec les pompiers qui assurent les sécurité.

Derrière cet après-midi aéronautique, un petit groupe de jeunes de la Mission locale qui ont réalisé cette action dans le cadre de leur “SAS”, terme qui désigne un dispositif d’accompagnement vers l’insertion professionnelle. Ils avaient 3 mois pour monter à la fois un projet individuel mais aussi collectif.

descente“On leur a offert du rêve”, se réjouissent Angélique, 22 ans et Olivia, 18 ans, deux des 10 jeunes à l’origine de cette opération. “C’est quelque chose qui n’était pas forcément accessible pour eux. On voulait faire un projet social, leur faire aussi connaître les métiers de l’aéronautique, pour leur donner des idées.” Angélique avoue adorer les enfants et se serait même vue auxiliaire de puériculture. “Le SAS m’a permis de clarifier mon projet professionnel, de relativiser, je vais plus me dirigée vers la vente. C’est galère de ne pas trouver de travail. J’étais soulagée de suivre cette formation et pouvoir définir ce que je voulais.” Une action qui aura donc été profitable à tous.

2

4

 

pompiers2

pano deux avions

Marie Christine MALSOUTE

Marie Christine MALSOUTE

Laisser un commentaire

deux × 2 =