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Des ISDE plein gaz jusqu’au cross final samedi

Impossible d’échapper à la fièvre des ISDE, International six days of enduro. Les meilleurs mondiaux sont au rendez-vous. Le public aussi, que ce soit sur les boucles ou autour des stands. Un événement majeur qui vivra son point d’orgue samedi avec le cross final au village moto à Brive-Laroche (ce jour-là entrée payante). Avec des Bleus très bien placés. À suivre ici.

 

Il aura fallu attendre 16 ans pour voir ces internationaux d’enduro revenir dans l’hexagone, qui plus est à Brive. C’était en 2001 au Parc des Trois Provinces pour une édition qui avait salué la victoire de l’équipe de France. Brive se retrouve donc à nouveau capitale mondiale de la moto jusqu’à encore samedi avec une compétition 2017 qui a pris de l’ampleur et rayonne sur une soixantaine de communes alentour.

Tout se concentre sur le terrain de l’ancien aérodrome. Seule Brive pouvait en effet offrir un emplacement suffisamment vaste pour contenir la zone de départ, “paddock”. Ce village regroupe les stands des 31 nations représentées, avec leurs calicots flottant au vent tels des étendards. La compétition ISDE est d’envergure et draine quelque 650 pilotes dont le gratin de l’enduro mondial. Il y a là des équipes nationales, des clubs, des pros tout autant que des amateurs. Il suffit de se promener dans ce bourg fleurant cette si caractéristique odeur d’essence, pour constater que la taille d’un stand en dit long sur le poids de l’écurie mécanique.

“Se côtoient les meilleurs du monde et les plus petits amateurs, tous regroupés autour de la même passion, c’est ce qui fait l’ambiance si particulière des ISDE”, confie Jean-François Buisson, président du comité d’organisation. Pourtant rompu à l’exercice, l’ancien président du Moto club uzerchois, déjà à la tête du comité en 2001, n’a pas le loisir de souffler. Il est de tous les postes. “L’événement est énorme à gérer, par l’ampleur de la zone géographique, par la durée de l’épreuve, par le nombre de participants, quelque 750 pilotes, auxquels s’ajoutent les staffs, les mécaniciens, par le nombre aussi de bénévoles qu’il faut chaque jour mobiliser , environ 500… Pour faire un parallèle avec le foot, c’est la Coupe du monde de la moto.” Avec aussi son impact sur le tissu local: “On estime à 7 millions les retombées économiques sur le bassin”.

Sans vouloir conjurer le sort, c’est bien parti pour que cette édition briviste finisse comme la première avec la victoire de l’équipe de France. Hier encore, les Bleus ont confirmé leur pole position. Solidement accrochés à leur première place depuis le début de la compétition, les hommes ont consolidé encore un peu plus leur avance sur les Australiens. Emmenés par leur capitaine Christophe Nambotin (203), vainqueur d’une spéciale hier, les Tricolores compte désormais plus de 5 minutes sur leurs suivants.

Malgré quelques chutes en début de journée, le trio junior a pris hier les commandes en délogeant les Américains de leur première place. Un tour de force dû notamment à un Jérémy Miroir (204), au mieux de sa forme, qui a décroché une deuxième place au scratch sur la spéciale. Privées de Samantha Tichet après une lourde chute lundi, les deux Françaises restantes réussissent quant à elles à conserver leur troisième place.

Depuis aujourd’hui, parallèlement à cette épreuve phare, sont également entrés dans la danse les 150 pilotes des motos anciennes, prêts à en découdre pour la deuxième édition du trophée Vintage. La carte de deux journées à venir s’étale sur le Nord de la cité gaillarde, de Brive à Masseret en passant par Allassac et Uzerche. Vous pouvez suivre les pilotes aussi bien sur le village que sur les boucles et spéciales.

Les deux compétitions connaitront ensuite leur point d’orgue samedi avec le cross final, de 8h à 23h. Le gratin de l’enduro mondial, l’ensemble des pilotes ISDE et Vintage s’affronteront lors de séries en mode motocross. Avec un podium en fin d’après-midi puis une soirée à 19h avec dîner et concert. Attention, ce jour-là, l’entrée au village sera payante (16 euros, gratuit pour les moins de 12 ans accompagnés d’un adulte, 36 euros pour le cross final et la soirée).

 

Marie Christine MALSOUTE, Photos : Diarmid COURREGES

Marie Christine MALSOUTE, Photos : Diarmid COURREGES

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