L’Institut de formation des auxiliaires en puériculture organisait aujourd’hui un après-midi d’information sur ce métier. Une formation diplômante qui est rapide et qui débouche à 100% sur un emploi.Les 3 étages des locaux de la Croix-Rouge française, boulevard Anatole France, ont vu passer beaucoup de monde cet après-midi, essentiellement des jeunes femmes. En rencontrant d’autres élèves et stagiaires ou des professionnelles, elles ont pu découvrir cette profession d’auxiliaire en puériculture et la manière de s’y former.

L’institut ne connait pas de pénurie en matière d’élèves. Chaque année, le nombre de candidates au concours d’entrée, qui se déroule en mars, ne cesse d’augmenter, et de façon importante depuis 4 ans, pour atteindre en 2011 plus de 500. Un chiffre qui devrait rester constant cette année.

500 candidates au concours, pour seulement 35 places.

La sélection est donc dure. C’est une des raisons pour lesquelles, de plus en plus, on trouve sur ces bancs des jeunes femmes diplômées bac + 2 ou +3, alors que le niveau requis est normalement le BEP. Il faut dire que cette formation est très attractive car elle se fait en seulement 10 mois et surtout parce que la totalité des jeunes trouve un travail dans les 6 mois suivants. Une situation rare par les temps qui courent.

La scolarité se fait en alternance entre cours à l’institut et stages dans des services de puériculture. Des stages très importants et formateurs qui occupent 24 semaines sur les 41 que compte la formation. Les auxiliaires de puériculture doivent en effet acquérir une foule de compétences. On ne s’occupe pas de la même façon d’un nourrisson prématuré et d’un adolescent polyhandicapé. De plus, au-delà d’un rôle technique dans le quotidien de leur métier, les auxiliaires doivent également jouer un rôle relationnel très important vis à vis des enfants et de leurs familles. Autant dire qu’en seulement 10 mois, la formation est riche et dense.

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