L'actualité en continu du pays de Brive


Du nouveau à la SPA

SPA nouveau batiment

Philippe Nauche et Camille Lemeunier sont venus faire une visite de chantier ce matin au refuge de Puymèges. Le député-maire tenait à visiter les derniers locaux construits par la municipalité pour accueillir les animaux.

SPA nouveau batimentUn local sanitaire, une chatterie sanitaire et 3 box d’isolement pour chiens éventuellement malades, ce sont les derniers locaux ouverts au refuge SPA. Une véritable zone tampon, entre animaux sains et malades, totalement isolée du reste du refuge, pour éviter toute contamination.

La SPA de Brive recueille en effet de nombreux animaux errants récupérés par les services de la Ville et qui peuvent être porteurs de maladies.

SPA nouveau batiment

La fourrière municipale ne gardant les animaux que 10 jours, Il convenait donc de leur trouver un point de chute au refuge, sans prendre le risque de contaminer les autres animaux déjà présents.

Ce fut malheureusement le cas l’an dernier où 150 chatons sont ainsi morts du typhus à la fin de l’été. Après cet épisode dramatique, la SPA a demandé à la Ville, propriétaire des lieux, de bien vouloir faire construire par les services municipaux ces bâtiments annexes, ce que la municipalité a accepté.

Pour Philippe Nauche, la municipalité finance, mais c’est du “gagnant-gagnant”. En acceptant de recueillir les animaux et de s’occuper de la fourrière, la SPA rend en effet un grand service à la communauté, et pas seulement à celle de Brive.

SPA nouveau batiment

Une trentaine de communes ont ainsi souscrit un accord avec le refuge pour recueillir les animaux errants sur leurs territoires, elles payent pour cela, mais la facture est beaucoup moins lourde que si elles avaient à financer toutes seules un refuge. Cette collaboration entre la société protectrice des animaux et la Ville de Brive est assez exceptionnelle. En tout cas très rare en France, à tel point que ce mécanisme de partenariat fait aujourd’hui référence au plan national.

SPA nouveau batimentQuelque 300 chiens et 300 chats sont adoptés chaque année à la SPA, mais les abandons sont de plus en plus nombreux et il reste en moyenne une cinquantaine d’animaux en permanence qui attendent de nouveaux maîtres. Adopter un animal n’étant pas la même chose que d’acheter un jouet, il est demandé une participation financière pour responsabiliser les gens. Pour une bête “pucée” et vaccinée, il faut compter 140 euros pour un chien et entre 65 et 100 euros pour un chat. SPA nouveau batimentCela couvre le paiement des soins vétérinaires et ne permet pas de dégager des bénéfices, la SPA a donc besoin de dons, en monnaie sonnante et trébuchante, ou en nature (croquettes, couvertures, etc).

Patrick MENEYROL

Patrick MENEYROL

Mot clé

Laisser un commentaire

six + dix-neuf =