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Jean-Baptiste Péjoine: "à Brive, la star c'est l'équipe"

intro pejoine

Joueur professionnel depuis 1999, Jean-Baptiste Péjoine est l’une des figures de l’ovalie française. A l’aube de sa 15ème saison au sein de l’effectif cabiste, le demi de mélée coujou se livre à Brive mag’.

Rebelote cette saison ! Le club souhaite bien figurer dans le très exigeant Top 14 et espère terminer dans les 10 premiers.

“Quant à moi, je veux avant tout prendre du plaisir et ne pas penser à la suite de ma carrière». Jean-Baptiste Péjoine juge la préparation plus physique que l’année dernière, mais le résultat était au rendez-vous: trois victoires en autant de matchs amicaux.

Jean-Baptiste Péjoine

En revanche, le début de saison est mitigé avec une victoire bonifiée contre La Rochelle mais un faux pas à domicile contre nos meilleurs ennemis clermontois. Il faut vite resserrer les vis car «notre calendrier est compliqué avec la réception, après Clermont, de 2 autres grosses pointures, Toulouse et Toulon. Et des déplacements chez des concurrents directs, Lyon et Bayonne», précise le demi de mêlée.

Le staff est obligé en raison de l’intensité des matchs de faire tourner l’effectif et «de gérer la stratégie pour que tout le monde soit impliqué et performant”.

Le club, qui a surpris son monde l’année dernière à l’issue d’une saison pleine, sera plus attendu encore cette saison. «Les adversaires vont mieux se préparer avant de venir à Brive car c’est à domicile que nous avons assuré notre maintien.»

L’équipe veut éviter la pression. «On préfère travailler dans notre coin. La semaine avant le derby, il y a eu un tapage médiatique important qui, je pense, nous a desservi».

ITW Péjoine

La stabilité est de rigueur comme en témoigne le peu de modifications dans l’effectif. «C’est assez rare à Brive”, insiste Jean-Baptiste Péjoine. “Il y a moins de changements que par le passé. Cette stabilité est positive pour l’équipe”.

C’est d’autant plus important que le niveau s’est encore renforcé durant l’intersaison dans le championnat qui s’autoproclame le meilleur du monde. La comparaison est pourtant ardue avec  l’hémisphère sud où il y a plus de rythme et moins de conquête. Pour le cabiste, “il est plus facile de jouer libéré quand il n’y a pas la pression de la descente en fin de saison». En effet le super 15 n’est pas dans un système de montée et de descente comme en France.

Malgré ses résultats plus qu’honorables, le CAB reste pourtant catalogué comme un petite équipe. Cependant, cette dévalorisation “galvanise les joueurs”, nous assure le demi de mêlée. «L’engouement avec le public nous transcende et le fait d’évoluer dans un groupe homogène, d’être une bande de potes, c’est vraiment la bonne recette du club. À Brive la star c’est l’équipe

Jean-Baptiste Péjoine garde en tête de très bons souvenirs comme la finale d’accession en top 14 et la saison dernière très réussie, lui qui a tout connu avec le CAB, la H-cup comme la relégation. «Une carrière de rugby est faite de hauts et de bas et même les saisons plus difficiles restent des bons souvenirs car nous nous battions jusqu’au bout dans un esprit de groupe» lâche-t-il avec fierté.

Il analyse avec lucidité la défaite contre l’ASM «qui nous a contré sur nos points forts, sur l’avancée, la conquête». Les joueurs n’ont pas su créer l’euphorie habituelle à domicile ni s’adapter tactiquement.

«Il reste encore 24 matchs, le championnat n’est pas terminé mais le déplacement à Lyon est déjà décisif. C’est leur premier match à domicile et le premier à l’extérieur pour nous, il ne faut pas le rater». L’équipe est bâtie cette année pour être plus performante à l’extérieur mais il faudra être gaillard pour aller glaner ces victoires si précieuses dans la course au maintien.

 

Guillaume

Guillaume

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