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“La nature à Brive est assez exceptionnelle”

“On peut la penser banale, il faut pourtant savoir que la nature, à Brive, est assez exceptionnelle”, avance Thomas Paré, responsable du club Connaître et protéger la nature, qui propose aux familles de découvrir des trésors de faune et de flore cent fois vus mais rarement regardés. Avec le secret espoir que connaître la nature aujourd’hui, sera la protéger demain.

L’association Le Jardin sauvage, créée en décembre 2008 et présidée par Dominique Gaudefroy vise à faire connaître le patrimoine culturel du Sud-Ouest de la Corrèze. Elle s’est enrichie depuis l’an passé d’un club “Connaître et protéger la nature“; d’abord destiné aux enfants entre 6 et 14 ans, il a évolué, par la force des choses, vers un club famille.

“A l’origine avec ce club, je voulais juste communiquer aux jeunes mon amour de la nature“, explique Thomas Paré, responsable et animateur au club et, à la vie, professeur des Sciences de la vie et de la terre au collège Cabanis. “Mais finalement, peu à peu, les parents accompagnaient leurs enfants, une fois, puis deux et tout compte fait, je me suis retrouvé avec un club famille.” Il évoluera donc vers cela à la prochaine rentrée de septembre.

Le club devrait proposer des balades familiales les dimanches une à deux fois par mois sur tout le bassin de Brive, comme dans les vallées de Planchetorte ou de la Couze. “On pourra aussi aller voir les loutres au barrage du Saillant”, cite-t-il pour exemple. “Et les 3e samedis du mois, on devrait faire des ateliers à thème: sur les papillons ou les animaux de la mare.” Quelque soit le projet, le ludique n’est jamais loin. Un ludique qui passe par les sens. Thomas Paré initie les jeunes à la nature par ses odeurs, ses matières, ses couleurs et ses bruits. “C’est important car parfois ce n’est pas spontané et il y a une certaine appréhension à sentir, toucher, regarder de près.”

Or il serait bien dommage de ne pas s’y pencher tant les trésors que cette nature du Sud Corrèze recèle sont importants. “Exceptionnels”, avance même le responsable. “Ceux qui viennent d’ailleurs ont assez de distance pour s’en rendre compte. Les locaux, non”, estime le président. Thomas paré détaille: “Il y a cinq fois plus d’espèces protégées sur notre territoire qu’ailleurs.” Une richesse à relier à sa localisation géographique, sa géologie très variée et au riche passé agricole de Brive et ses alentours.

Au-dessus du golf, un espace réunit même une trentaine d’espèces d’orchidées sur un seul et même site! Mais il est menacé du fait de l’arrêt des pâturages. “Or ces espèces ne supportent pas la compétition engendrée par l’absence de pâturage.” Ce sont ainsi des milieux qui se ferment. Il pourrait donc devenir urgent d’apprendre à regarder la nature environnante, a fortiori quand elle est remarquable. “Nous souhaitons aider les Brivistes à se forger une culture de la nature”, ambitionnent Thomas Paré et le président de l’association Dominique Gaudefroy. Tout un programme !

Plus d’infos sur le site de l’association Le Jardin sauvage. Renseignements pour adhérer au Club (20 euros pour la famille et pour l’année) auprès de Thomas Paré: 06.01.63.09.37. et par mail: tom.pare@laposte.net

Jennifer BRESSAN

Jennifer BRESSAN

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