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Le 400 veut faire “cantine”

Philippe Chapot, Pierre Magnol et Loïc Bentata sur fond vert de studio de production

Rien à voir avec la restauration scolaire ou d’entreprise. La “cantine” est un lieu encourageant l’échange, la collaboration et l’innovation: un open space, comme on dit de nos jours. C’est un tel vivier autour des nouvelles technologies de l’information et de la communication qu’installe à Saint-Viance l’association Le 400. Avec même un studio de production pour accueillir les lycéens et les aider à mieux appréhender ces métiers.

Au bord de la Vézère, une ancienne usine de boutons. C’est ce cadre bucolique, loin des grands réseaux, qu’a choisi l’association pour implanter son vivier numérique. Avec un credo: les NTIC, ces nouvelles technologies de l’information et de la communication.
De leur 400, Philippe Chapot, Pierre Magnol et Loïc Bentata ont déjà fait un lieu de travail collaboratif en réseau. Voilà qu’ils franchissent une nouvelle étape: “Nous voulons faire découvrir aux lycéens de toute la région les métiers de nos secteurs d’activités. Grâce à un studio de production, ils pourront se mettre en situation, appréhender les possibilités et mieux s’orienter.”

Un vivier pour les nouvelles technologies médiasLe projet est en bonne voie de finalisation puisqu’une première subvention vient d’être accordée par le FNADT (Fonds national d’aménagement et de développement du territoire), car il s’agit aussi de cela. Pour boucler le budget, le 400 n’attend plus désormais que les subventions de l’Europe et de la Région. Celle-ci vient par ailleurs d’accepter de financer à 50% sur 5 ans l’emploi associatif en charge d’animer ce futur espace.

Pour compléter ce dispositif: un espace net ouvert au public, avec du matériel, logiciels et ressources à disposition. “Ce sera la seule cantine du Limousin et nous allons également adhérer au réseau national, ce qui nous apportera une certaine notoriété. C’est tout un environnement avec des ressources, du matériel, des logiciels qui va voir le jour.”

Un lieu de création et d’échanges qui devrait attirer les porteurs de projets, les partenariats, mais aussi le grand public trop souvent perdu devant ces nouvelles technologies. “L’objectif, c’est qu’il y ait beaucoup de monde et que les machines soient occupées. Nous visons la création de 3 emplois d’ici 3 ans.” Ces spécialistes sont en passe de vous ouvrir les potentialités d’un univers pas si virtuel.

Plus d’infos sur Le 400 et son projet d’usine numérique et pédagogique sur le site le400.fr.

Marie Christine MALSOUTE

Marie Christine MALSOUTE

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