Le festival de l’élevage et de la table gourmande bat son plein en ce moment sur la Guierle avec ses 700 bêtes présentes et son public, nombreux et familial. Jusqu’à sa fermeture ce soir, aux environs de 19h, les festivités et les remises de prix se poursuivent et les saveurs des produits du terroir continuent de se déguster. La remise des prix du concours bovin, prochain temps fort du festival, se déroule jusqu’à 16h30.
Il y avait déjà du monde ce matin à 9 heures, à l’ouverture du festival de l’élevage qui ferme ses portes ce soir. Les uns admirant les plus beaux spécimens bovins, ovins, les volailles, porcs et chevaux, les autres, ne se souciant pas de l’heure matinale, dégustant déjà charcuterie, pâtisserie, fromage et autres gourmandises que les producteurs corréziens et régionaux leur tendent.
Ce matin était également le moment de la visite officielle. Une fois la convention de partenariat entre la Ville et le Crédit Agricole signée, le train des officiels a entamé sa visite, stand après stand, en commençant par les volailles et les ovins dont 10 races étaient présentes puis en continuant par l’espace table gourmande. “Tous les officiels sont arrêtés au stand Salers”, commente Vincent Ferniot au micro. Ce festival qui est l’occasion de découvrir toutes les saveurs de la région est aussi le lieu où la vie urbaine et rurale se rencontrent et se retrouvent: il fait le lien entre le producteur et le consommateur. C’est là sa force et sa richesse.
La visite qui s’est poursuivie par le vaste espace bovins a fait étape dans l’espace veau de lait sous la mère qui a particulièrement été mis à l’honneur cette année. Pour la première fois, toute la filière est regroupée en un seul lieu et comprend des animations, jeux attractifs et démonstrations de recettes. Vous pourrez par exemple y découvrir la reconstitution de l’étable traditionnel qui toute la matinée a fait le bonheur des enfants qui se sont faits photographiés devant les bêtes.
“Le veau élevé sous la mère, c’est l’avenir de l’agriculture corrézienne”, a estimé le préfet de Corrèze Alain Zabulon, en récompensant l’élevage de Philippe Naves de Tudeils. “Vous ferez le calcul en euros, les veaux de lait partent à 35 ou 40 francs tandis que les autres se vendent à 15 ou 18 francs”, explique l’éleveur primé. “Les veaux de lait se vendent beaucoup mieux mais c’est du travail et tous les jours de l’année. L’avantage est aussi qu’étant nourris au lait et pas avec de l’herbe, ils n’exigent pas une grande superficie de production.”
La matinée s’est achevée par la remise des prix d’ensemble race limousine et prim’holstein dans les jardins de la Guierle. De la sixième à la première place, ce sont les élevages Delage de Sainte Fortunade, Besse de Saint Martin Sepert, Bourdarias d’Eyburie, Dumond d’Arnac Pompadour, Lagrafeuil-Puech de Meilhards qui ont été récompensés pour la race limousine. Et le premier prix d’ensemble a été attribué à l’élevage Bourbouloux de Saint-Ybard pour “l’homogénéité et la régularité de ses bêtes”.
Les prochains temps fort du festival:
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