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“Le phénomène Orchestrade ne s’usera pas”

Les Orchestrades, photo d'archives

La 28e édition des Orchestrades universelles vit en ce moment ses derniers instants à Brive. Mais avant de délaisser la ville pour de bon, elle proposera ce soir, comme il de coutume, son grand concert final qui réunit tous les jeunes musiciens de l’événement mais aussi cette année, le jeune ténor Amaury Vassili. Simone du Breuil, la présidente et créatrice qui ne cache pas sa fierté de recevoir cet invité, paraît déjà impatiente de la prochaine édition: “Le phénomène Orchestrade ne s’usera pas”.

Simone du Breuil, présidente et créatrice“Je suis humainement et musicalement pleinement satisfaite de ces Orchestrades”, affirme Simone du Breuil, présidente des Orchestrades, depuis son fief de la salle Claude Fougères où s’active la trentaine de bénévoles qui œuvre au bon déroulement de la manifestation. “Chaque Orchestrade est différente”, estime-t-elle. “Cette année, nous sommes très à la mode avec la présence du plus jeune ténor au monde Amaury Vassili. Il a d’ailleurs drôlement impressionné les jeunes musiciens lors des répétitions du concert final et par son talent et son extrême simplicité, je trouve que c’est un excellent modèle pour eux.”

Les bénévoles, installés salle Claude Fougères“Cette année, les Orchestrades ont réuni 450 jeunes musiciens”, affirme-t-elle. “Ils ne pourront pas être tous présents lors du concert final de ce soir car certains ont pris d’autres engagements.” Son autre déception: “ne pas avoir pu accepter tout le monde: “financièrement, je n’ai pas eu les moyens de les recevoir”, explique-t-elle avant de préciser le mode de sélection des musiciens. “Comme chaque année, j’ai pris les premiers groupes qui se sont inscrits. Il n’y a pas d’autre sélection et les Orchestrades évolueront dans le sens où iront les musiciens: finalement, ce sont eux les vrais patrons de l’événement ! Ils ne le savent pas et heureusement.”

Simone du Breuil, toujours bénévoleDepuis le début, on a accueilli 48 nationalités. Une fois, il y en a même eu du Zimbabwe. Il n’y avait alors même pas internet. Je me demande bien comment ils ont pu entendre parler des Orchestrades de Brive!”, se  questionne-t-elle avant de s’en retourner avec les bénévoles, à la préparation du concert final de ce soir. “C’est peut-être moi qui les userait finalement !”, lance-t-elle en les regardant. Quant à l’usure de ses Orchestrades, Simone du Breuil ne la conçoit tout simplement pas: “C’est l’enthousiasme des jeunes qui continuera de les faire vivre”, estime-t-elle.

Toutes les infos sur le concert de ce soir sur le site des Orchestrades.

Jennifer BRESSAN

Jennifer BRESSAN

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