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Brive prend le virage du très haut débit

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Le plan de déploiement de la fibre jusqu’aux logements (FTTH) lancé à Brive, début 2014, tient son calendrier. Aujourd’hui, 500 foyers sont raccordables sur les quartiers de Bel Air, Lacan et Migoule. Parmi eux, Patrice Benoît, identifié comme le premier client fibre d’Orange dans la ville. Pour lui, incontestablement, “ça va plus vite” et, comme il le dit: “Mieux ça marche, plus on s’en sert!”

Les quartiers de Bel Air, Lacan et Migoule sont d’ores et déjà équipés de la fibre optique, une nouvelle technologie qui permet d’accéder au très haut débit (30 fois plus rapide que l’ADSL) et révolutionne les usages multimedia du foyer: utilisation sur plusieurs écrans en simultané sans aucun ralentissement, envois de fichiers lourds, télétravail, télévision 3D, jeux en réseau… les possibilités offertes sont multiples.

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Pour Patrice Benoit, qui habite sur l’avenue Kennedy (une des premières zones desservies), il n’y a pas photo: “Ça marche bien, ça va plus vite.” Et le premier abonné à la fibre Orange de poursuivre: “C’est ce qu’il fallait, je ne regrette pas d’avoir sauté le pas.”

“C’est le réseau de demain”, soutient le délégué régional Orange en Limousin, Franck Aupetit, en rappelant qu’Orange s’était engagé à équiper en très haut débit le territoire en 2011, faisant suite à l’appel à manifestation d’intention d’investissement lancé par l’Etat aux opérateurs – le réseau déployé par Orange à ses frais, restant ouvert à la concurrence. Il poursuit: “Le téléchargement d’un film haute définition qui prend avec l’ADSL au moins une heure, ne prend, avec la fibre, que 3 ou 4 minutes. Et cela… pour le même prix que l’ADSL.”

La fibre se déploie à présent sur les deux tiers du lot 1 (la ville a été découpée en 6 lots où la fibre sera successivement déployée. Nous vous en avions déjà parlé ici). Ce sont ainsi quelque 500 foyers qui sont raccordables, contre 200 en juin. Ils en espèrent 2.000 à la fin de l’année. Les choses ont évolué doucement. “Cela correspond à l’amorçage, qui précède la montée en charge”, comme cela s’est passé à Limoges qui a dernièrement vu sa courbe de raccordement grimper. “A Brive, on sent aussi frémir les choses à présent. Un virage est en train de se produire.”

Sur le temps mis pour que la dynamique se mette en branle, Franck Aupetit détaille:  “Il faut un peu de temps pour que les clients aient connaissance de l’existence de la fibre.” En outre, le déploiement n’est pas entre les seules mains d’Orange: “Le réseau dans la rue, c’est nous, mais nous ne maîtrisons pas la pénétration dans les immeubles. Même si nous prenons à notre charge le cablage dans l’immeuble, nous ne pouvons pas intervenir sans l’accord des syndics et bailleurs sociaux”.

Le déploiement, qui va courir sur Brive jusqu’à 2020, fin 2019, escompte le maire de Brive Frédéric Soulier, ne se fait pas de manière linéaire “mais en tâche d’huile plus qu’en peau de léopard“. S’il ne veut s’aventurer à détailler le calendrier, Franck Aupetit lâche tout de même que le début du déploiement sur les parcelles regroupées dans le lot 2 (Gaubre, Prieur, Bouygue, Bordes, les Gaulles, les Monédières, Chapélies, Garenne Verte, Bouquet, Bassaler et Boyer) pourra se faire avant que le lot 1 ne soit tout à fait bouclé. (Pour consulter l’ordre dans lequel les quartiers de la ville vont être équipés par la fibre, rendez-vous sur le site d’Orange.)

En ce qui concerne l’Agglo, le sort, jusque-là indéterminé, réservé aux 33 nouvelles communes, a été tranché: elles ne seront pas prises en compte. “C’est le périmètre de l’Agglo tel qu’il était en 2011 qui a été retenu”, indique Franck Aupetit. “Nous allons commencer les discussions pour définir l’ordre du déploiement dans les 16 communes de l’Agglo.” Et le maire et président de l’Agglo d’ajouter: “L’extension pour les 33 autres communes reste à faire, ce sera au-delà de 2020.” Il poursuit: “Cela représente un coût pour Orange. Ce n’est pas neutre.” A l’échelle nationale, cela représente quelque 2 milliards d’euros d’ici à 2015, investis sur fonds propre. “Alors, nous continuerons à soutenir cette initiative qui permet un usage pratique et rapide de l’internet, notamment par le biais de l’opération ZAZI qui veut favoriser le raccordement des zones d’activités au très haut débit (nous vous en avions déjà parlé ici).

Vous pouvez aussi lire notre précédent sujet sur le très haut débit:

Jennifer BRESSAN

Jennifer BRESSAN

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