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Les écoliers s’amusent avec les sciences

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Connaissez-vous le citron plongeur, la bougie balançoire, la boîte qui remonte la pente ou encore la danse des raisins secs dans l’eau? Les écoliers se succèdent pour mener de drôles d’expériences au CRTS (Centre de ressources technologiques et scientifiques). Quand les sciences sont amusantes, elles deviennent plus accessibles et peuvent susciter des vocations. Visite avec la classe CM2-Ulysse de l’école Roger Gouffault.

 

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La science est le credo du CRTS implanté à l’école Jules Ferry. Il était donc inévitable qu’à l’occasion de la Fête de la science qui se déroule cette semaine au niveau national, le centre de ressources ait concocté un menu de son cru pour titiller la curiosité des élèves de primaire et les intéresser à des disciplines qui leur apparaissent trop souvent absconses. le-sucre-couleUne façon de rendre la science plus proche et, qui sait, d’inciter quelques un(e)s à choisir plus tard un cursus scientifique.

Et cette année encore, la Fête de la science du CRTS remporte un large succès. Depuis lundi, les classes s’y succèdent par demi-journée en faisant le tour des ateliers. “C’est complet, à tel point que nous la prolongeons jusqu’aux vacances scolaires. Nous allons accueillir plus de 200 élèves“, se félicite Bernardino Leal Esteve, l’enseignant qui en est responsable.

Médusés, les élèves regardent une boite de conserve remonter toute seule une pente. “Y’a un truc”, assure un garçon. Effectivement, derrière l’apparente magie se cache un aimant savamment disposé. experiences“Ha, oui, c’est comme pour le pole Nord et le pole Sud…”, relève une camarade.

Juste à côté, un citron qui auparavant flottait, se met subitement à couler une fois dépourvu de son écorce… il est évidemment question ici de la poussée d’Archimède, de masse volumique et de quelques bulles d’air contenues dans la robe jaune de l’agrume. “Comme pour les plongeurs?”, questionne un autre.

Garçons et filles vont ainsi de surprise en interrogation, passant d’un atelier à l’autre, maniant pour leurs expériences des objets aussi courants qu’une paille ou des canettes d’un très apprécié liquide pétillant, plus ou moins sucré. Grâce à des montages simples, les élèves se familiarisent aux subtilités de l’alphabet morse, au courant électrique et à son intensité. L’œil rivé sur le microscope, ils identifient poil de chat, écaille de sardine ou brin d’herbe.

multiplicationsTous se font berner par les illusions d’optique. “Notre cerveau peut être trompé par ce que l’on voit, ce que l’on observe n’est qu’une interprétation du réel“, explique l’enseignant.

Une exposition autour de la numération et la multiplication leur apprend qu’il existe aussi d’autres manières d’écrire les nombres : romaine, égyptienne, chinoise, maya, binaire et même babylonienne. Tout comme d’autres façons de calculer, védiques, russe, par jalousie… “Vous pouvez faire des multiplications par traits sans connaitre les tables. Les CE1 y arrivent”, explique Bernardino Leal Esteve.

“Nous n’avons pas tout le matériel pour faire ces expériences en classe et ça leur montre à quoi peuvent servir les outils qu’on leur apprend“, apprécie leur maitresse Véronique Lefranc. “Ça reste ludique tout en éveillant leur questionnement.”

 

 

 

Marie Christine MALSOUTE

Marie Christine MALSOUTE

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