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Les jardins familiaux poussent sur la commune

Ce sont des terrains inconstructibles que la Ville loue à ceux désireux de cultiver leur jardin. Les cinq premières parcelles, situées aux Beylies basses, ont été mises en service en juin dernier. D’autres vont suivre.

Avant, on les disait “ouvriers”, puis on les a rebaptisés “familiaux”, mais le principe reste le même: permettre à ceux qui n’ont pas de terrain de pouvoir travailler une parcelle en location et se nourrir de ce potager. A Brive, il en existe déjà de bien plus anciens, vers l’avenue Mélitopol. Récemment, la Ville a décidé de cultiver cette manne de terrains inconstructibles dont elle est propriétaire, pour en faire “des vecteurs de lien social, d’expression citoyenne et collective”, une panoplie qui englobe les jardins d’insertion, partagés ou familiaux.

Concrètement, il s’agit de parcelles de 200 à 400m2 que la municipalité loue à des particuliers, moyennant une redevance mensuelle de 10 à 20 euros. Pour l’instant, ils ne sont que 5 à bénéficier du nouveau système. Le terrain des Beylies basses situé derrière la clinique des Cèdres a été mis en service en juin dernier. Pas le temps, les vacances aidant, d’y avoir fait de grosses récoltes, mais les locataires sont ravis de l’opportunité.

Jardiner est une passion”, explique Clément, 25 ans. “J’habite en ville dans une maison avec un terrain minuscule.” Sur sa parcelle, le plus jeune des cinq jardiniers a déjà planté tomates, poireaux, aubergines, poivrons, haricots… et même des pêchers qui ne demandent qu’à grandir. “Je n’ai pas vraiment eu le temps de m’organiser, c’est trop récent”, minore-t-il, alors qu’il a déjà dressé une cabane faite de palettes, de quoi récupérer l’eau de pluie, même si le terrain est équipé d’un puits. “C’est clôturé, le terrain est propre et c’est sur mon trajet de travail”, constate son voisin Jean-Luc qui louait précédemment une parcelle à un particulier. “Je vais y planter de l’ail, des fèves aussi pour essayer, et des petits pois.”

“J’habite juste à côté, je passe tous les jours. Venir ici m’oxygène, j’ai l’impression d’être à la campagne“, explique François. “Et puis, les légumes sont toujours meilleurs quand on les cultive soi-même”, ajoute ce tailleur de pierre. “Il y a toujours quelqu’un à côté, on se salue…” L’occasion aussi d’échanger quelques conseils et bons plans.

Plus d’infos auprès de la direction développement durable environnement au 05.55.18.16.05.

Marie Christine MALSOUTE

Marie Christine MALSOUTE

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