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"Les pieds dans le tapis" à la mairie

pano telefilm

La cour d’honneur de l’Hôtel de Ville accueillait aujourd’hui le tournage du téléfilm “Les pieds dans le tapis”. Produit par Agat Films pour ARTE, il est réalisé par l’Iranien Nader Takmil Homayoun et une partie de son action se déroule en Limousin. L’équipe alterne les tournages entre Brive, Aubazine et Limoges, et cela jusqu’au 5 juin.

tel2Caméras, lumières, maquillages, accessoires, micros, ce sont pas moins d’une trentaine de personnes qui s’affairent dans la cour d’honneur de l’Hôtel de Ville. Une petite fourmilière qui, d’un coup, se fige et se tait aux mots: “Silence. Ça tourne”. 2 mots prononcés par le réalisateur Nader Takmil Homayoun. Cet iranien né à Paris en 1968, ancien journaliste et critique de cinéma, a déjà réalisé 3 films dont le dernier, “Téhéran”, en 2009, a été plusieurs fois récompensé, notamment à la Mostra de Venise.le realisateur

Dans celui qu’il tourne actuellement, il veut raconter le périple d’une mère iranienne et de son fils. Point de départ, la mort du père, fabricant et vendeur de tapis en Iran. Alors que tout le monde le croit en Corée parti faire des bains de boue, il décède en France, subitement, dans une petite ville de province. Que faisait-il là? Avait-il une maîtresse? figurantsDes questions auxquelles sa veuve et son fils vont tenter de trouver des réponses en débarquant en Limousin afin de rapatrier le corps du défunt. Voyage pour le moins dépaysant et ponctué de nombreuses péripéties qui fera découvrir au spectateur que le fabricant de tapis avait en fait une vie bien cachée et surprenante.

tel4L’essentiel du tournage s’est concentré ce matin à l’entrée de la médiathèque, transformée pour l’occasion en Hôtel de Ville, et dans les rues autour de la collégiale, les deux principaux acteurs déambulant en cherchant leur chemin. Des scènes qui font appel aussi à des figurants, brivistes. Le film, qui a bénéficié d’un financement de 110 000 euros de la part du conseil régional, intègre d’ailleurs certains comédiens d’ici, quelque 180 figurants limousins. De plus, la moitié de l’équipe de tournage est également recrutée dans la région.

Cet après-midi, l’équipe a investi la cour d’honneur de la mairie pour tourner ce qui sera l’avant dernière scène du film, le départ du corps du défunt pour son retour en Iran. Là aussi, des Brivistes ont été mis à contribution et notamment une dizaine de musiciens de l’Harmonie Sainte-Cécile.

les camerasDe l’avis de l’équipe, ce tournage en Limousin restera un très bon souvenir. “Nous y avons reçu un très bon accueil, très confortable” souligne le réalisateur. Une découverte pour Nader Takmil Homayoun qui ne connaissait pas du tout la région et qui apprécie ce côté “découverte” quand il réalise un film car, dit-il, “on arrive à voir plein de choses que les gens qui vivent sur place ne voient pas ou ne voient plus”. Pour les promeneurs du centre-ville aujourd’hui, c’était aussi l’occasion de voir quelque chose qu’ils n’ont pas l’habitude de voir dans les rues de la cité gaillarde.

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Patrick MENEYROL

Patrick MENEYROL

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