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L’heure du démontage et du bilan pour Brive plage

Démontage de Brive plage

Malgré la fermeture de Brive plage dans la nuit de samedi à dimanche sur les coups de 2h du matin et, pour la plupart, une sortie en boîte de nuit dans la foulée, les organisateurs et employés étaient sur le site hier matin dès 8h30. Il était déjà temps de démonter et, pour le directeur Stéphane Canarias, de tirer un bilan à chaud.

Brive plage est finiHier midi. Le soleil tape fort sur le sable. Déjà, les installations de Brive plage ont subi un gros coup de fatigue. La faute aux organisateurs et employés de Brive plage qui ont décidé de se lever tôt pour les démonter au plus vite. Lorsqu’arrive enfin la pause déjeuner, les mastications ne sont plus très énergiques et, souvent, les corps s’endorment un peu pour une petite sieste réparatrice.

Stéphane Canarias, directeur de l’office de tourisme du pays de Brive, est là. Cachant ses petits yeux derrière ses lunettes, il tire déjà un bilan de l’édition 2010 de Brive plage: “On a fait une grosse première semaine avec près de 25% de fréquentation en plus. La venue de Jonah Lomu, qui a été adorable avec les plagistes, le 24 juillet, n’y est sans doute pas pour rien. Puis les pluies de dimanche, lundi et mercredi ont cassé le rythme. Au final, sur les deux semaines, on est à 65.000 visiteurs, soit une augmentation de quasiment 10% par rapport à 2009.”

Démontage de la plageCôté spectacles, à l’heure où les offres se multiplient et où les festivals ont souvent la vie dure, Brive plage ne s’en sort finalement pas si mal. Un millier de spectateurs pour l’ouverture avec Salif Keita, “un remplaçant de luxe suite à l’annulation de Cesaria Evora”, dit Stéphane Canarias, fan de l’artiste africain, puis respectivement 1.500 et 1.800 personnes pour deux autres concerts, celui des sympathiques Pep’s et Tom Frager et un autre, très réussi, de l’énergique Diam’s. Enfin, le concert de clôture de Florent Pagny a attiré près de 2.000 plagistes.

Si Diam’s s’est faite particulièrement discrète, les autres têtes d’affiches ont conquis les organisateurs par leur gentillesse. “Salif Keita a passé le début de soirée avec nous, Pep’s a fait la fête au bar de la plage après son concert, Florent Pagny et son équipe de 28 personnes sont venus boire un mojito la veille de leur prestation”. 2010 aura vraiment été la première année où l’ambiance festival aura été partagée à ce point entre spectateurs, organisateurs et artistes dans une belle proximité.

Stéphane Canarias au démontage

Si les tournois sportifs n’ont pas connu la même affluence que les années précédentes, les jeux gonflables et ceux de la ludothèque ont fait un carton auprès des petits. Brive plage reste donc une manifestation familiale, essentiellement l’après-midi. Lors des apéros-concerts et en soirée, l’ambiance se fait plus festive. Comme, par exemple, lors de la “beach party”, qui a réuni un public de 2.000 jeunes gens adeptes des boîtes de nuit, venus danser sur le sable. “Une soirée à refaire”, annonce déjà Stéphane Canarias.

Du côté de la restauration et du bar, là aussi, faire la fête était de rigueur. “C’est étonnant de voir le succès du Waka Waka, la chorégraphie des employés de la plage et du bar sur la chanson de Shakira. Lorsqu’ils dansaient derrière le comptoir, les visiteurs sortaient les téléphones portables pour filmer, c’était très plaisant. On voit bien que les gens viennent à Brive plage avant tout pour s’amuser. La bonne ambiance est un critère déterminant dans le succès de la manifestation.”

Grosse fatigue pour ceux qui se sont donnés pendant plus de deux semaines

Les employés ont rangé dès dimanche à 8h30

Le bar débarrassé de son comptoir

Olivier SOULIÉ

Olivier SOULIÉ

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