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Michel Goupil : le jardinier de la place Thiers

Premier travail retourner la terre

Premier travail: retourner la terre

Dans sa tenue de travail de couleur verte, Michel Goupil se confondrait presque avec la nature, ça tombe bien, il est plutôt du genre “pour être heureux, vivons cachés”. Son univers quotidien: le jardin de la place Thiers.
Michel  Goupil prépare en secret le  printemps.
Michel Goupil vit au rythme des saisons. En attendant que le printemps pointe son nez, le jardiner de la place Thiers creuse son sillon à grands coups de bêche. Il retourne inlassablement la terre comme pour la sortir d’une longue période de sommeil.

Michel Goupil prépare en secret le printemps

Michel Goupil prépare en secret le printemps



Dans certains carrés, il plantera des légumes destinés à la banque alimentaire, d’autres parcelles sont réservées aux fleurs. “Au début quand nous avons lancé le jardin, nous avons privilégié le côté potager, mais aujourd’hui nous nous efforçons aussi de créer des massifs sur des thèmes bien précis”, explique le jardinier.

Cette année, l’espace floral sera une invitation aux voyages. ”Je vais réaliser une montgolfière, puis, autour, je vais mettre des fleurs en liberté qui donneront l’impression de s’envoler au gré du vent”, dit-il encore tout en continuant de retourner une terre  végétale brune et légère comme l’apprécie tout bon jardinier qui se respecte : Michel  Goupil est de ceux là.

En cette période de l’année, le jardin est encore en chantier. Des paillages ont été livrés mais ils sont encore dans leur emballage. Ils sont  posés sur une brouette au milieu d’une allée. Devant la cabane du jardinier, des sacs de terreau pour amender la terre sont empilés, mais, surprise, aucune trace d’engrais. ”Depuis quelques temps, nous limitons l’apport des engrais. En revanche pour fertiliser la terre, nous avons recours de plus en plus au fumier, ça ne pollue pas”, fait remarquer Michel Goupil.

Une approche plus raisonnée et plus raisonnable de l’utilisation des ”entrants”. Dans le droit fil de cette nouvelle approche du ” dopage” des sols, Michel Goupil s’efforce aussi d’économiser la ressource en eau. Un récupérateur de plusieurs centaines de litres est installé sous le toit de la cabane. Un système de goutte à goutte permet un arrosage ciblé sans aucun gaspillage. ”Je m’arrange à planter les fleurs ou bien encore les pieds de salade, les poireaux là ou va tomber la goutte d’eau. En faisant de la sorte, nous avons diminué la facture d’eau”, exlique le technicien des plantes et de la nature.

Michel Goupil  promet pour les beaux jours, une fois encore, un jardin extraordinaire ou se mêleront en parfaite harmonie  les couleurs de l’été.

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Des parcelles tracées au cordeau

Jean René LAVERGNE

Jean René LAVERGNE

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