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Première pierre pour l’EHPAD à Malemort

Une très bonne nouvelle pour le bassin de Brive. L’EHPAD de Rivet va augmenter sa capacité d’accueil avec un second site à Malemort qui offrira 102 lits. L’ouverture est prévue pour janvier 2019.

 

EHPAD, Établissement hospitalier pour personnes âgées dépendantes. Aujourd’hui, le site de Rivet qui compte 160 lits (dont 36 pour résidents ayant des troubles cognitifs) enregistre une liste d’attente de… 324 personnes. Même si une partie d’entre elles sont des demandes de précaution (pour 46%), force est de constater que les besoins sont cruciaux. En 2014, avait donc été prise la décision d’augmenter la capacité d’accueil de l’établissement briviste en créant un second site sur la commune de Malemort, sur un terrain qu’elle a cédé gracieusement à l’EHPAD de Rivet .

Le chantier a déjà commencé et a été marqué symboliquement par une pose de première pierre vendredi 18 mai dernier. Le terrain de 12.000 m2 est situé au lieu-dit Le Pic, rue Alfred de Musset. Une implantation qui présente de magnifiques perspectives sur la campagne environnante tout en étant proche du centre-ville. D’où le parti pris architectural pour valoriser cette vue: la structure proposera une construction en H sur deux niveaux, avec des extérieurs qui comprendront notamment des jardins thérapeutiques, minéraux, ombragés, des senteurs… Les unités d’hébergement seront conçues dans des volumétries à taille humaine, sous forme de  maisonnées aux revêtements de façade de teintes différenciées. Depuis l’accueil principal, chacun aura accès à la place du village où seront proposées différentes activités aux résidents et à leurs familles (animations, coiffure, salon…). Le bâtiment répondra évidement aux normes en matière d’isolation thermique et de consommation énergétique.

La structure offrira 102 lits dont 14 pour résidents ayant des troubles cognitifs. Chacune des 102 chambres individuelles sera équipée d’un lit à hauteur variable, fauteuil, table de chevet, bureau, commode, penderie et bénéficiera d’une salle de bain avec une fenêtre ouvrant sur l’extérieur. Elles seront routes équipées d’un chemin lumineux pour éviter les risques de chute la nuit et d’un lève-personne sur rail pour faciliter si besoin la manipulation des résidents. Chaque unité (hors celle d’Alzheimer) comprendra 2 chambres communicantes permettant l’accueil des couples. Toutes les circulations comprendront des puits de lumière et certaines donneront sur des patios avec terrasses.

La priorité a ainsi été mise sur le confort du résident et la gestion des déplacements du personnel afin de favoriser leur temps de présence auprès des personnes âgées. Par exemple, l’unité de vie de 14 lits pour ceux présentant des déficiences cognitives, située au rez-de-chaussée, répond au besoin de calme et donnera accès de plain-pied à un jardin thérapeutique. Les 14 chambres s’organiseront autour d’un patio favorisant la déambulation sans risque et la surveillance dans l’espace de vie. Il est à noter également que l’ensemble des locaux bénéficiera pour les périodes de fortes chaleurs d’une climatisation réversible y compris dans chacune des chambres.

La réalisation de cette structure nécessitera 18 mois de travaux. Le projet s’élève à plus de 13,2 millions d’euros toutes dépenses confondues (travaux comme mobilier et équipement). Son ouverture permettra la création d’une soixantaine d’emplois. À terme, les deux sites de Rivet et Malemort regrouperont alors 180 agents. L’EHPAD de Rivet vient d’ailleurs d’entamer la réflexion sur un nouveau projet d’établissement commun aux deux sites. L’objectif est d’individualiser la prise en charge des résidents, en s’appuyant sur l’accompagnement et la bientraitance et en favorisant des synergies. Certains personnels et services seront ainsi mutualisés entre les deux établissements (direction, administration, cuisine, buanderie, maintenance technique…) afin de proposer un prix à la journée évalué à 61,98 euros et qui soit équivalent entre Rivet et Malemort.

À noter que 7 bureaux d’études et 21 entreprises, presque toutes corréziennes, ont été retenues pour la réalisation de cet EPHAD.

Marie Christine MALSOUTE, Photos : Sylvain MARCHOU

Marie Christine MALSOUTE, Photos : Sylvain MARCHOU

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