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Réveillon, la dernière course aux cadeaux

C’est toujours pareil: chaque année on se dit que l’on s’y prendra en avance pour les cadeaux afin d’éviter la cohue dans les magasins, et finalement la bonne résolution est vite oubliée. Ainsi on se retrouve comme des dizaines d’autres personnes à faire la queue le 24 décembre, prêt à acheter n’importe quoi, et ce qui aurait dû être un plaisir tourne à la corvée. Mais c’est promis juré, on ne nous y reprendra plus.Retardataires, indécis, ils sont encore des dizaines à faire leurs  achats de dernière minute. Dans les commerces, on se bouscule presque, c’est la razzia sur les cadeaux futiles ou utiles. Peu importe. Ce qui prime dans ces heures qui précèdent la grande distribution, l’important est de ne pas rentrer bredouille et surtout de n’avoir oublié personne, ça fait toujours mauvais effet.

Une jeune fille sort d’un commerce en brandissant à bout de bras un cadeau qui semble léger et lance, triomphatrice, à une amie qui l’attend à l’extérieur: “je l’ai, je l’ai!” On l’a bien compris, il s’ agit vraisemblablement d’un cadeau qu’elle ne comptait pas dénicher à cette période avancée du calendrier. C’est déjà Noël pour elle.

boutique noel

En cette veille de jour de fête, les  affaires vont bon train. On se lâche un peu, on oublie la crise et son cortège de mauvaises nouvelles, mais il  n’y a plus une minute à perdre. Derrière les caisses, les vendeuses ne chôment pas. Il faut faire les paquets et faire des boucles au bolduc. “Un article, si beau soit -il, sans un bel emballage ne sera jamais un beau cadeau”, fait remarquer une vendeuse sans détacher son regard du papier qu’elle  plie et replie. La magie du cadeau tient en ce nœud qu’il faut arriver à défaire, puis il faut enlever plus ou moins délicatement le papier, le fameux papier cadeau. Après on découvre le contenu. Il arrive parfois que ce ne soit pas vraiment ce que l’on a espéré, mais on fera mine d’être comblé. Après les fêtes, on pourra toujours le revendre sur internet, il semblerait que  ce genre de transactions progresse année  après année.

Frénésie et fièvre acheteuse dans les commerces traditionnels, mais pas seulement: ce matin, sur le marché de Brive, le moment est d’importance. Il s’agit de faire les derniers achats pour le réveillon. Le menu  se dessine au fil des emplettes qui viennent lester les cabas tressés tenus par la main ferme des hommes. Foie gras,  volailles, huîtres ont toujours les faveurs. “Il ne nous manque plus que les pâtisseries et le pain et je crois que ce sera bon”, dit un chaland qui manifestement semble plutôt satisfait d’en avoir terminé avec les courses. On peut comprendre!

Jean René LAVERGNE

Jean René LAVERGNE

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