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Sciences, c’est la fête au CRTS de l’école Jules Ferry

La 26e édition de la Fête de la science s’est déroulée du 7 au 15 octobre dernier. Dans toute la France, petits et grands ont été invités à observer, expérimenter, questionner, échanger pour comprendre l’impact de la science dans notre quotidien aujourd’hui et demain. A l’école Jules Ferry de Brive, les expériences se poursuivent dans le cadre du CRTS*: la science, les enfants adorent. Ils s’y adonnent et comprennent en s’amusant.

Comment se construisent les sociétés modernes, quel est le rôle de la biodiversité dans la résilience de notre planète, quelles sont les thérapies de demain, qu’est-ce que les sciences de l’Univers nous apprennent sur notre passé et notre futur, où sont les sources des nouvelles énergies et que peut-on attendre de l’intelligence artificielle ? Voici quelques une des questions auxquelles chacun est parvenu à trouver des réponses. C’est ainsi que cette 26e fête nous a donné, une fois de plus, l’occasion, d’expérimenter de façon ludique clefs notre compréhension du monde scientifique ou en un mot: d’éveiller notre curiosité.

Ici, à Brive, officie un passionné. Professeur des écoles de son état, Bernardino Leal Esteves s’adonne, dans le cadre du CRTS*, à transmettre le goût de la curiosité à tous les enfants scolarisés de Brive. C’est lui, qui dans le cadre de cet enseignement spécialisé amène à comprendre non pas d’une manière scolaire mais par le biais de la découverte personnelle. Cette année, durant cette semaine de fête, il a accueilli les enfants de Brive afin de leur faire découvrir par eux-mêmes ce qu’observer et déduire veut dire et c’est passionnant.

Passionnant de voir un passionné et passionnant de voir comment, à partir de mots faciles, d’expériences simplissimes et amusantes, ont peut tout comprendre en faisant et en observant. “Le but, c’est de faire des sciences autrement”, déclare Bernardino Leal Esteves. “On ne colle pas obligatoirement à un programme scolaire ; on s’attache à être ludique, à faire en sorte que ce soient les enfants qui manipulent. Les enfants sont les acteurs de leur savoir. S’ils ne font rien, il ne se passe rien. C’est en agissant que l’on apprend et c’est là tout l’enjeu de notre démarche.”

*Centre de ressources technologiques et scientifiques

Frédérique Brengues, Photos : Diarmid COURREGES

Frédérique Brengues, Photos : Diarmid COURREGES

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