La première étape du Tour du Limousin arrivait hier à Brive et, comme dans toutes les courses cyclistes, les coureurs ont été précédés par la caravane publicitaire. Une cinquantaine de véhicules ont paradé pour cette 47ème édition.

“Gourde, frisbee, chapeau, magnette, bonbons…”, Laura, (10 ans), énumère avec fierté les cadeaux qu’elle vient de récupérer au bord de la route. Dans un sourire, elle lâche quand même que “la caravane, c’est bien pour s’amuser mais le plus important c’est le vélo“.

Pour Patrick, 54 ans, c’est l’inverse. Lui est venu pour les animations et l’ambiance qu’amène la caravane. « Elle n’est pas aussi importante que celle du Tour de France (180 véhicules – NDLR), mais cela m’évoque des souvenirs et un fameux départ du Tour à Cambrai. »

A l’heure du passage de la caravane publicitaire, on ne distingue plus qui est adulte et qui est enfant…

Le public est ravi et en redemande. On a l’impression que la caravane distribue des euros tant l’empressement des badauds est spectaculaire.

Les caravaniers ont également leur lot de consolation. Ce sont les visages qui défilent, les yeux qui brillent et les cris de joie des petits comme des grands, qui retrouvent leur âme d’enfant. Tout est fait pour vous mettre dans l’ambiance à l’approche des Gautier, Chavanel, Démare et autres figures du peloton.

La caravane permet de financer en partie la course grâce au partenariat de 120 entreprises. Elle accroît également l’excitation à l’arrivée des coureurs. Pour Patrick, une course sans caravane est inconcevable : « la caravane publicitaire c’est institutionnel dans le cyclisme ! ».

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