L'actualité en continu du pays de Brive


Un fromager fermier à devenir chèvre

intro fermes des landes

Ses produits sont signés Ferme Landes. Cette entreprise familiale décline tout une gamme à base de lait de chèvre, du yaourt à la tome en passant par toutes les variétés d’affinage dont sa spécialité maison, le Gramat. Chaque semaine, Lucie vient de Montvalent les vendre sur tous les marchés de Brive, mardi à Thiers, mercredi aux Chapélies, jeudi et samedi à la Guierle.

 

portrait mme landes“Il faut 300 litres de lait pour récupérer 8 tomes de 3kg et notre tomme est très douce”, assure Lucie Landes-Molina. La jeune femme est intarissable pour décrire le temps d’affinage de chacun de ses produits, leur qualité gustative, leur onctuosité… “Comme ça sort de nos mains, c’est plus facile d’en parler.” Et Lucie adore particulièrement le contact que lui offre le marché.

La reconversion n’était pas pour autant évidente. “A la base, j’étais cuisiner et j’ai travaillé dans la restauration et l’alimentation. J’ai arrêté pour avoir une meilleure qualité de vie avec mes enfants.” La jeune maman se tourne alors vers la ferme familiale à Montvalent, au lieu-dit Goudou, où travaillent déjà mari, beau-père et collatéraux. “J’ai fait mon premier fromage à 30 ans“, raconte-t-elle. Aujourd’hui, elle a trouvé ses marques, et lorsqu’elle n’est pas en fabrication, sillonne depuis avril dernier les marchés.

le gramat“Nos chèvres sont nourries à l’herbe, au foin lorsque c’est la saison et au grain. Nous en avons 350 en lactation”, précise Lucie. Leur lait donne tout une gamme de produits faits maison: des yaourts, des faisselles et une variété grandissante de fromages, une tomme à la jolie pâte pressée, un Landou “qui s’égoutte tout seul, juste salé sur le dessus” et surtout un Gramat, spécialité de la famille.

C’est la même pâte que le Rocamadour, mais il est 7 fois plus gros et affiné 10 à 15 jours contre 7 pour l’AOP… Le Rocamadour, c’est devenu classique, beaucoup lui préfère le Gramat, plus onctueux, moins crémeux”, argumente-t-elle à peine chauvine. Ses clients lui donnent d’ailleurs raison: “On ne veut plus que ça, assure justement un couple.

La ferme n’a pas l’intention de s’arrêter en si bon chemin: “Nous travaillons d’autres produits, nous essayons de mettre au point un reblochon… Et pourquoi pas un bleu…”

tome 1

Marie Christine MALSOUTE

Marie Christine MALSOUTE

Laisser un commentaire

dix-neuf − 6 =