363.700 euros prévus d’ici 2030 pour les quartiers prioritaires de Brive

Le contrat de ville pour la période 2024-2030, signé hier par les partenaires de l’Agglo et de l’État, va insuffler de nouveaux projets en faveur des trois quartiers prioritaires Rivet, Tujac-Gaubre et Chapélies. Cette feuille de route prévoit 363.700 euros de crédits spécifiques.

L’idée est de tout mettre en œuvre pour sortir les quartiers de la zone prioritaire. Ces QPV (Quartiers prioritaires de la ville) sont définis ainsi car le revenu des ménages y est inférieur au revenu médian de l’agglomération. 5.300 habitants y résident, ce qui représente environ 10% de la population de la ville,  5% de celle de l’agglomération. Des habitants qui se montrent très attachés à leur quartier, c’est ce qui ressort de l’évaluation du précédent contrat à laquelle ils ont été associés. Une grande partie de la population y vit bien et ne voudrait pas en partir. Ils le disent eux-mêmes: 65% ont un avis positif de leur quartier. Mais des points sont encore à améliorer.

Ce nouveau contrat de ville est le résultat de deux années de travail réalisés par les services de l’Agglo et de l’État en collaboration avec l’ensemble de leurs partenaires et des remontées des habitants, et traduit l’engagement fort de tous à poursuivre dans cette démarche. Il a été signé hier, en amont de l’inauguration du nouvel équipement construit dans le cadre de la rénovation urbaine de Rivet (lire notre article À Rivet, le nouvel Espace Claude Michelet joyeusement inauguré).

L’inauguration illustrait bien la portée de cette « coordination de moyens » dont parlait le maire et président d’Agglo Frédéric Soulier. Rivet où 15,6 millions d’euros ont été investi, offre aujourd’hui un nouveau visage, comme Tujac et les Chapélies auparavant. Le projet de rénovation urbaine de Gaubre est à son tour lancé pour un montant de 20,20 millions d’euros.

D’autres grands projets permettant d’améliorer les conditions de vie des habitants ont déjà été réalisés ou sont en cours: la création de jardins familiaux et d’un jardin pédagogique à Tujac-Gaubre, la création d’un jardin collectif aux Chapélies, des actions en faveur de l’emploi, des activités sportives ou culturelles pour toutes les générations…

C’est en priorité le droit commun qui finance les actions menées sur les QPV car ils sont avant tout des quartiers de la ville au même titre que les autres. Le contrat de ville permet de mobiliser des crédits spécifiques: à hauteur de 363.707 euros pour la période 2024-2030 (233.707 de l’État et 140.000 de l’Agglo).

« Il se traduit par des appels à projet avec les habitants, une façon nouvelle de procéder pour assurer l’égalité entre les territoires, réduire les écarts de développement et améliorer les conditions de vie », explique Frédéric Soulier. Les actions doivent intervenir au plus près de la population, sur des axes d’accès aux droits, de promotion de la santé, d’inclusion par le travail, l’éducation, la culture, le sport… Une égalité des chances. « Un vrai challenge » pour le préfet Étienne Desplanques pour qui le fil rouge de toutes les actions doit être l’exigence de gestion dans les valeurs de la République« .

Les appels à projet qui seront lancés préciseront les domaines d’action.

 

 

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