Le singulier quintet sera en concert autour de son serpent pour souffler une musique malicieuse se jouant des temps. Sa forme a donné son nom à cet étrange cuivre d’où sortent non pas des sifflements mais des sons graves et veloutés.
Le serpent est en effet au centre de cette formation tout aussi « exotique » où se mêlent allègrement flugabone, trombone, percussions à peaux animales, contrebasse et voix. Car NUBU n’a pas son pareil pour inventer un étonnant folklore.
Tout est dans son sigle. N pour Nahash, serpent en hébreu, nom de l’instrument colonne vertébrale du groupe (« voire la scoliose » s’en amuse Elisabeth Coxall qui en joue), U pour Urban pour le désir de s’inscrire des musiques plus anciennes dans le temps présent, B pour Brass en référence au cuivre très présent, et encore U pour Unit qui relie les parcours et influences de chacun. Une signature.
Le groupe lauréat Jazz Migration 2024 distille une musique intemporelle autant que contemporaine, entre jazz, folk anglo-saxonne, chansons, et improvisations explosives, puissamment énergisantes. Tout un voyage !
Sa venue à Brive se double d’un projet pédagogique original avec le conservatoire. Le groupe a en effet écrit deux pièces spécialement pour ce concert que les élèves répèteront avec eux en journée et joueront le soir en ouverture. Une musique joyeuse et bondissante pour un concert assurément ébouriffant.
Samedi 22 mars à 20h à l’auditorium Francis Poulenc. Entrée : 10 euros, demi-tarif sous conditions. Infos au 05.55.18.17.80.
