Ils sont en seconde au lycée d’Arsonval et ont été élus délégués de classe. Cet après-midi, ils ont rencontré leurs aînés, adjoints de quartier, pour en savoir un peu plus sur « la démocratie participative ». Un cours sur le terrain.
Salle d’honneur de la mairie: 24 élèves assis en cercle face aux élus et un écran géant. « Est-ce que vos projets ont tous abouti », questionne l’un des jeunes délégués. « Entre l’idée et la réalisation, ça prend un temps fou », soupire Catherine Gabriel, adjoint chargée de la démocratie participative.
« Pour le réaménagement du centre-ville, il y a eu une pétition, est-ce que vous en avez tenu compte? », interroge une autre élève. « Une pétition, c’est une forme de démocratie participative, un élément contributif à la vie de la cité », répond Philippe Lescure, adjoint de quartier Grand centre. « Par la suite, nous avons proposé de nouvelles réunions pour en discuter. » Un exemple parmi d’autres pour faire partager l’expérience vécue.
D’abord très timides, les questions ont fini par s’enchaîner. Les 24 élèves avaient auparavant eu droit à un petit explicatif sur le pourquoi du comment des conseils de quartier, pourquoi ses membres ont été tirés au sort, sur quoi ils réfléchissent… « Leur rôle est de faire le lien », explique Catherine Gabriel. « Les conseillers de quartier sont en quelque sorte des « délégués », des citoyens qui relaient dans les deux sens. » Une comparaison qui a séduit.