La cérémonie de ce 15 août avait bien entendu une saveur particulière cette année. Brive fête les 80 ans de sa libération par ses propres moyens, ceux de la Résistance. A cette occasion, la flamme de la nation, celle qui chaque jour est allumée sous l’arc de Triomphe rendant hommage aux combattants morts sur les champs de bataille, est venue illuminer la stèle du 15 août 1944 de Brive et a accompagné chaque dépôt de gerbe tout au long de la matinée.
Frédéric Soulier, maire de Brive, a rendu un hommage très appuyé aux combattants qui se sont sacrifiés pour la liberté et la libération de Brive, « grâce auxquels nous vivons libres depuis 80 ans. »
Certains connus, d’autres – la majorité – inconnus, mais dont chaque nom est inscrit à jamais sur le monument érigé sur cette place face au lycée d’Arsonval, là-même où était installée la garnison allemande occupante.
Brive doit sa liberté à la Résistance et à ses hommes illustres. Il leur a été rendu honneur. Dès tôt ce matin, par un dépôt de gerbe près de chaque lieu commémoratif. Stèle Cariven, stèle du docteur François Labrousse, stèle Guédin-Vaujour, plaque de l’esplanade des frères Malraux, stèle du hall de la gare SNCF, stèle du square des Justes, stèle Edmond Michelet, plaque de la rue lieutenant-colonel Farro. Autant de lieux qui célèbrent ceux qui se sont sacrifiés. Puis, en fin de matinée, deux anciens résistants René Dubois et Gérard Coulon, présents malgré leur âge, ont reçu, des mains de Frédéric Soulier, la médaille d’honneur de la ville de Brive. Au delà de leur engagement, « ils sont aussi des passeurs de mémoires » comme l’a souligné l’édile. Les derniers témoins nécessaires aux jeunes générations.
Des jeunes qui étaient présents en nombre lors de ce 80e anniversaire. 52 ont participé aux différents hommages.
Aujourd’hui, Brive se souvient.
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