Le nouveau sous-préfet a pris ses fonctions hier lors d’une cérémonie au monument de la Victoire. Un fonctionnaire d’expérience qui va d’abord imprégner de l’arrondissement et s’appuyer sur son équipe.
« J’aime bien aller sur le terrain, c’est un exercice que j’apprécie », reconnait cet originaire de Bretagne âgé de 64 ans. Tout juste arrivé vendredi à 15h, Jacques Ranchère a marqué ce lundi en fin de journée sa prise officielle de fonction en uniforme d’apparat pour déposer une gerbe au monument de la Victoire. Une cérémonie qui lui a permis d’avoir un premier contact avec les nombreuses autorités civiles et militaires présentes.
La cérémonie n’a duré que quelques minutes contrairement à sa longue carrière. « Je suis un pur produit du ministère de l’Intérieur, j’y suis rentré comme attaché de préfecture il y a 36 ans. » Jacques Ranchère aura ensuite sillonné la France à travers dix de ses préfectures: Calvados, Finistère, Cantal, Meurthe-et-Moselle, Lot-et-Garonne… et arrive de la Mayenne.
Tout expérimenté qu’il soit dans l’exercice de ces fonctions, le nouveau préfet se dit « extrêmement humble ». « Je vais aller sur le terrain m’imprégner de l’arrondissement », a-t-il précisé lors d’un entretien qui a suivi dans le salon de la sous-préfecture. Juste avant la cérémonie, il a d’ailleurs déjà rencontré le maire de Brive Frédéric Soulier pour évoquer différents dossiers.
« Je vais très vite aller dans les communes. C’est un exercice que j’apprécie. Un sous-préfet doit être à l’écoute, il doit bouger, être en lien et assurer les derniers kilomètres du service public« , formule-t-il très serein.
« J’ai reçu avant de venir une documentation volumineuse que j’ai bien étudiée et je vais m’appuyer sur une équipe qui connait bien les dossiers. Lorsqu’on arrive on a une période de rodage très courte car on est bien brieffé. Je ne suis pas seul et je vais travailler sous l’autorité du préfet. »

Dans ses priorités, il pointe d’emblée la sécurité publique et parmi elles celles des élus. « Les maires souffrent. Il est scandaleux que des hommes et femmes qui se dévouent pour le bien public soient menacés. » Il se veut là pour accompagner les projets, entre autre par les subventions: « bien souvent, l’État est le premier financier ». Sans oublier le contrôle de légalité.
La cité gaillarde n’est pas tout a fait inconnue pour le couple Ranchère qui a eu l’occasion d’y venir il y a 28 ans lors de vacances en gite à Turenne. « J’ai adoré, on avait rayonné alentour », raconte-t-il. « Je suis aussi venu à la Foire du livre et j’ai lu les ouvrages des auteurs de l’école de Brive. » Nul doute que terroir offrira de beaux paysages à cet amateur de marche à pied et de vélo.