186 retards et 63 annulations de vols dont 21 pour le seul mois de juin… Grosse zone de turbulences pour Hop qui dessert la liaison. La compagnie s’est engagée à mettre en place une nouvelle flotte d’appareils, des biréacteurs, et une meilleure maintenance.
Le constat est sans appel: retards à répétition, annulations en cascade… Trop c’est trop pour les élus brivistes qui ont fini par porter l’affaire le 5 juillet denrier devant le ministère, conjointement d’ailleurs avec leurs homologues d’Aurillac, Agen et Castres.
Pour le maire Frédéric Soulier et le président du syndicat mixte de l’aéroport Jean-Louis Nesti, membres de cette délégation, « les désordres causés sur la régularité de la ligne constituent des préjudices inacceptables pour les passagers et pour l’économie du territoire« . Sans occulter « la situation d’Air France qui n’est pas étrangère à ces difficultés », tous deux réclamant « la mise en place de mesures spécifiques et des moyens permettant d’assurer un service client digne et conforme à l’Obligation de service public » qui régit cette liaison.
La délégation d’élus a été reçue par Jacques Mézard, ministre de la Cohésion des territoires qui, à leur demande, a invité la compagnie à s’expliquer sur les dysfonctionnements récurrents de ses lignes avec Paris. Celle-ci s’est ainsi engagée sur 2 points essentiels : la modernisation et l’harmonisation de sa flotte d’appareils, en passant du modèle ATR à turbopropulseur vers l’Embraer ERJ-145 (un avion 50 places avec un moteur à réaction), ceci entre décembre 2018 et avril 2019 ainsi que la mise en place d’une organisation fonctionnelle de la maintenance aéronautique de cette flotte d’avions.