Le conservatoire n’avait jamais connu telle affluence. Pas de cours, mais une joyeuse effervescence à travers les étages. Chaque recoin du bâtiment palpitait au diapason de cette pleine Nuit où élèves, parents, public se croisaient au rythme d’un programme jouant des diverses disciplines enseignées.

Les visiteurs de la Nuit filaient ainsi pour écouter ici des percussions, là du piano, ailleurs du basson, de la harpe ou du théâtre impro… Même le bureau du directeur avait été réquisitionné en salle de chant. Les élèves étaient heureux de se produire, les familles émues et pas peu fières de voir leur progéniture en action et le public ravi de partager cette joie.
De 18h jusqu’à près de minuit, le conservatoire a rayonné de ses disciplines, classiques ou insoupçonnées comme la musique orientale ou le hip-hop. On pouvait même participer avec les élèves à un orchestre symphonique, s’essayer aux percussions africaines ou se joindre à un « Open barre » pour pratiquer quelques exercices à la barre. Quelques-uns avouaient en avoir eu bien envie, rares l’ont tenté, mais qui sait l’an prochain…


