En repérage pour les touristes andalous

Arrivé hier soir par le vol de Séville, le journaliste Benjamin Colsa va butiner pendant quatre jours notre terroir pour allécher ses compatriotes et leur faire découvrir les charmes de Brive et ses environs. Rencontre ce matin au marché Brassens. Et il est très conquis par nos fromages !

Si les Brivistes profitent de l’ouverture cette année d’une ligne estivale avec Séville, les Espagnols aussi de leur côté s’engouffrent dans l’opportunité d’une nouvelle destination. « Es ideal », résume ce journaliste indépendant qui travaille régulièrement avec l’administration touristique dans son pays. Déjà, Benjamin Colsa et son épouse Sylvia peuvent enfin respirer car chez eux, à Cadix, ils succombent sous les 43°. Ils ont même connu les 45° en décollant de Séville. Et ce n’est pas le seul atout qu’offre pour lui la cité gaillarde. « No es el tourismo massificado », apprécie-t-il (« ce n’est pas un tourisme de masse » et on sait comme les Espagnols envahis par les visiteurs sont très sensibles sur le sujet).

Pour lui, Brive a tout de la bonne destination, d’abord parce que ce n’est pas une destination très connue de ses compatriotes. Alors, il est venu en repérage et il s’est fait un copieux programme pour les 4 jours à venir. Il a bien épluché les guides et établi sa liste d’incontournables qui s’allongent au fil des rencontres : le marché, le musée Labenche, la Tour des Échevins, Castel Novel, les liqueurs Denoix, Collonges, Turenne… Il s’est déjà promené ce matin dans la ville avant que nous le retrouvions au marché Brassens, arborant la casquette « 19 » offerte par Brive tourisme qui l’accueille et le cornaque si besoin.

« Ça me plait beaucoup, la ville est très propre, il y a de belles pierres, de la verdure et on sent le respect de l’environnement. » Il a notamment adoré, dans le Guide des animations de l’été 2024, « Le serment du petit gaillard responsable », une page qui prône un comportement convivial et anti-gaspi. Pile dans l’esprit qu’il recherche. Alors, appliquant un des articles du serment, il goutte à tous les produits locaux. Il est littéralement tombé en arrêt devant les fromages de La ferme des collines à Lanteuil. Il a butiné les étals, picorant petites tomates et myrtilles des Légumes du Bos à Varetz, foie gras de la maison Tribier à Pleinefage, pris des photos, des dépliants, accumulé les notes… « Je veux m’imprégner de la gastronomie et de la culture. »

Nous l’avons laissé là à sa découverte des richesses de notre terroir, bien conscient qu’il ne pourra en faire le tour d’ici son départ vendredi. En parlant de tour, on sait qu’il est ensuite monté tout en haut du phare de l’Office pour savourer la vue imprenable, qu’il voulait visiter la distillerie Denoix et tester le carnet « Les tickets à grailler », une nouveauté de Brive tourisme ouvrant quelques bonnes adresses avec petite dégustation. Demain soir, il fera également la première soirée Garden rétro party aux Jardins de Colette… Déjà conquis par l’accueil gaillard. Le seul bémol qu’il aurait à formuler, partagé d’ailleurs avec un autre couple espagnol croisé par hasard, c’est l’absence de navette ou de taxi à l’arrivée à l’aéroport pour rejoindre Brive… Un détail qui peut se planifier. Ou s’améliorer.

 

 

 

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