Béatrice Barbier a ouvert son Centre de rétablissement de l’équilibre nerveux (Ceren) 9 rue Paul de Salvandy. En s’aidant d’appareils d’optique, cette neuropédagogue traite angoisses, phobies, stress, troubles du sommeil, du langage, hyperémotivité, dépression, échec scolaire… Une méthode à découvrir lors de deux journées portes ouvertes, lundi 29 avril et samedi 11 mai de 10h30 à 17h.
« Mon métier consiste à dépister et réguler la plupart des troubles fonctionnels nerveux et aider les personnes à retrouver équilibre et mieux-être. » Une reconversion pour cette ancienne institutrice à la silhouette extra-longiligne. C’est justement en étant confrontée en tant qu’enseignante à des enfants ballotés par des difficultés scolaires que Béatrice Barbier a voulu approfondir causes et solutions. Elle s’est tournée vers cette méthode qui consiste à rééquilibrer les yeux pour entrainer le cerveau.
« C’est le chercheur Georges Quertant qui le premier a démontré que les centres nerveux situé à la base du cerveau assuraient le contrôle et le bon fonctionnement de nos trois modes de vie ou systèmes. » À savoir la vie sensorielle (audition, olfaction, phonation, tact, vision), la vie végétative (digestion, circulation, respiration, thermorégulation) et la vie psychique (entendement, jugement, comportement). Une prédisposition héréditaire, des chocs physiques ou émotionnels peuvent venir dérégler ces centres nerveux, entrainant à la longue une cohorte de troubles dits fonctionnels. Le chercheur visionnaire a ainsi mis en évidence ce lien existant entre le dérèglement de ces centres nerveux et le dérèglement de la motricité visuelle. Une méthode qui a obtenu l’approbation du secrétariat d’État à la Famille et à la Santé et que la marque déposée Ceren développe depuis plus de 20 ans.
Dans son cabinet installé dans une jolie maison juste à côté de l’école Paul de Salvandy, on pourrait effectivement se croire au première abord chez une sorte d’ophtalmologiste. « La méthode utilise différents appareils d’optiques spécifiques qui proposent des exercices visuels précis avec des couleurs. Ils me permettent d’analyser la déformation de l’image. Grâce à eux, je suis capable de mesurer si les connections neuronales se font mal. C’est très concret. La déviation de l’image indique la déviation de l’œil et donc du système régulateur. » En clair, ce que vous voyez, ou plutôt ce que vous ne voyez pas, en révèle long sur votre dysfonctionnement.
« Problèmes d’apprentissage, dyslexie, bégaiement, échec scolaire », mais aussi « stress, angoisses, anxiété, phobies, hyper-émotivité, burn out, troubles du sommeil, insomnies, dépression, certaines formes d’épilepsie, manque de confiance en soi… la méthode s’adresse à tout un chacun », détaille la neuropédagogue. « Mon travail passe d’abord par une séance de bilan qui dure environ 1 heure 30. Il va déterminer les exercices à pratiquer sur les appareils. » L’œil est ainsi une interface et c’est en rééduquant ce qu’il voit, que la personne auto-régule le comportement de son centre nerveux et peut retrouver son potentiel.
Ceren, 9 rue Paul de Salvandy. Sur Rdv du lundi au samedi. Infos au 06.37.56.91.07 ou 05.55.24.81.60 et sur training-neuro-sensoriel.fr.