Une vingtaine d’arbres déracinés, des toitures endommagées, mais fort heureusement aucune victime. Tel est le bilan de la mini tornade qui s’est abattue dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 février sur l’avenue Léo-Lagrange. Patinoire, dojo et surtout tennis couverts ont souffert, mais restent ouverts au public.
Il était aux environs de 3h45 en ce dimanche de Saint-Valentin. L’épisode venteux d’une quinzaine de minutes a été particulièrement violent. « Les dégâts étaient impressionnants », a constaté l’élu de permanence Jean-Pierre Tronche, en arrivant sur les lieux des 4h30 du matin. De nombreux arbres sont couchés à terre le long de l’avenue et près du cimetière Thiers. Des tentes arrachées côté tennis municipaux et un peu partout des tuiles au sol. Hormis quelques tuiles envolées, les maisons n’ont pas subi de dégât majeur, mais les pompiers ont dû tout de même intervenir une soixantaine de fois dans ce secteur.
Les services municipaux n’ont pas chaumé non plus pour déblayer les accès dès l’alerte donnée. Une vingtaine d’arbres sont déracinés, deux ou trois sont même tombés sur la patinoire. « Pas de dégâts sur la toiture mais le système de déshumidification est endommagé », confirme-t-on à la Direction des sports. Par sécurité, l’équipement a d’ailleurs était fermé dimanche matin mais a pu rouvrir au public dès l’après-midi. Le dojo municipal a subi quelques infiltrations, comme le boulodrome couvert.
Mais les plus gros dégâts se situent sur la salle municipale de tennis. « Le toit au dessus de la salle d’escrime a été soulevé. » Deux courts sont d’ailleurs inondés et les tentes installées pour le Tournoi de tennis ont été détruites. « C’est la conséquence sportive la plus dommageable qui menace directement la poursuite du Tournoi », craint une temps le directeur Jean-François Bourg. Fort heureusement, l’entreprise Foussat a pu intervenir en urgence dès ce lundi matin sur la toiture et la compétition devrait reprendre cet après-midi. Elle aura subi une journée et demie d’interruption et 3 courts sur 4 sont utilisables.
Pas de conséquence cependant sur les stages sportifs mis en place par la Ville pendant les vacances dans ces équipements. « Tous les stages sont maintenus. »
Ce fort coup de vent a également laissé des traces ailleurs en ville, comme a pu le constater le maire Frédéric Soulier accompagné de ses adjoints Jean Santos et Dominique Eyssartier. Dans le quartier de Champanatier, place de la liberté, un arbre du jardin public a été déraciné. Derrière la gare SNCF, rue Guy-Bonjour, c’est un sapin qui a littéralement coupé en deux le toit d’une maison.