Travaillant depuis chez eux, ces Charentais auraient pu « se poser » n’importe où. Mais c’est Brive qu’ils ont choisie.
Dans la famille Deheeger, il y a le papa illustrateur, Jean-Sébastien, 45 ans, la maman journaliste juridique, Virginie, 43 ans, la fille, Alice, 13 ans, rêvant d’être avocate et son petit frère, Tom, « presque 7 ans ». Et il y a aussi l’aînée, Chloé, 18 ans, désormais étudiante en histoire de l’art à Poitiers.
« Nous venions souvent en vacances dans le Lot ou le Périgord. On aime bien cette région et mes parents sont revenus s’installer il y a quelques années dans la maison familiale à Marcillac », explique Jean-Sébastien. « Brive nous plaisait bien, l’architecture du centre, toutes les petites terrasses l’été, la douceur… Même l’hiver, on trouvait ça très sympa. »
« Brive remplissait toutes les cases. C’est un cumul d’atouts, un juste équilibre. »
Un coup de cœur bien compréhensible, doublé d’un choix réfléchi. « On en avait assez des déménagements, on cherchait à se poser. » Les Deheeger ont successivement habité Paris, l’Île-de-France, Cognac puis une petite commune juste à côté, Gensac-la-Pallue. « On voulait retrouver une vie citadine, une ville importante, mais pas trop non plus, à taille humaine, avec la proximité des services et de la nature, sans les inconvénients d’une métropole. Et, en plus, on a vu qu’il y avait une fac de droit pour Alice plus tard. Brive remplissait toutes les cases. C’est un cumul d’atouts, un juste équilibre. »
Alors, la petite famille s’est installée en juillet dernier dans la cité gaillarde, du côté de l’école Bossuet. Idéal pour Tom qui y est scolarisé comme pour Alice en 4e au collège Cabanis. « On voulait pouvoir tout faire à pied, ne plus avoir à prendre la voiture pour tout. »
Quant aux parents, leur profession respective n’était pas un frein. « Nous avons la chance de pouvoir travailler à domicile. » Lui, connu aussi sous le pseudonyme de Nesk, travaille en free-lance, principalement pour l’édition jeunesse, en livres comme en jeux. Virginie travaille de son côté pour le Groupe Revue Fiduciaire.
La famille a vite trouvé ses marques : les enfants font de l’athlétisme au CAB, Alice peut même s’adonner enfin au théâtre et tous adorent « les balades sur la voie verte, dans la campagne autour et au lac du Causse ». Envie d’ailleurs, motif professionnel, rapprochement familial, retraite, meilleur cadre de vie… Il y a un tas de raisons pour lesquelles on vient, ou revient, s’installer à Brive. Comme les Deheeger, c’est ce qu’ont fait plus de 550 familles entre novembre 2023 et octobre 2024. Bienvenue à eux.
