Une opération de démoustication sera effectuée dans la nuit du jeudi 25 au vendredi 26 juillet dans plusieurs secteurs de Brive. Une information annoncée par la préfecture et l’ARS Nouvelle-Aquitaine. On vous dit pourquoi, où et quand. On en profite pour vous rappeler les mesures de prévention.
Pourquoi
Une personne qui a fréquenté ces secteurs de la commune a été contaminée par un arbovirus (dengue, chikungunya ou zika) lors d’un séjour à l’étranger. Le mode de transmission de ces arbovirus se fait par l’intermédiaire d’un moustique tigre. Lorsqu’il pique une personne malade, il peut transmettre le virus en piquant d’autres personnes. Les personnes infectées par l’arbovirus et piquées par un autre moustique sont susceptibles de transmettre l’infection à celui-ci au maximum 7 jours après l’apparition des premiers symptômes.
Afin d’éviter que le virus ne se répande et pour casser la chaîne potentielle de transmission, l’ARS a mandaté l’entreprise Altopictus pour confirmer ou infirmer la présence de moustiques tigre sur ces communes. Les analyses menées ont confirmé la présence du moustique tigre sur les secteurs enquêtés, ce qui amène à déclencher la mise en œuvre d’opérations de démoustications ponctuelles et très localisées.
Où et quand
Le moustique tigre se déplace très peu dans son lieu de vie, ne nécessitant de ce fait, que des périmètres de traitements très restreints (rayon de l’ordre de 150 m seulement) autour des lieux fréquentés par la personne contaminée. Les traitements insecticides sont prévus dans la nuit du jeudi 25 au vendredi 26 juillet entre 22h et 7h.
- Sur un tronçon de la Rue Claude Bernard
- Sur un tronçon de la Rue Jean Baptiste Siley
- Sur un tronçon de la Rue Courteline
- Sur un tronçon de la Rue Montesquieu
- Sur un tronçon de la Rue Bon accueil
- Sur un tronçon de la Rue des Colombes
- Sur un tronçon de la Rue de Malecroix
- Sur un tronçon de la Rue Paul Daspet
- Sur un tronçon de l’Avenue Alsace Lorraine
- Sur un tronçon de l’Avenue Jean Lurcat.
Les personnes résidant dans les aires concernées sont prévenues du traitement réalisé par information papier, distribuée dans les boites aux lettres, afin qu’elles puissent prendre les mesures de précautions pour ne pas être exposées au produit.
Les mesures de prévention
Il faut savoir que les opérations de démoustication permettent de gérer la présence de moustiques possiblement contaminés et présentant un risque pour la santé, mais ne sont pas une solution durable pour réduire la nuisance. Ces opérations n’éliminent pas les œufs, ni les larves de moustiques tigres. Une nouvelle population de moustiques tigres (sains) pourra apparaître après la démoustication. Seule la suppression des gîtes qui permettent la reproduction du moustique autour de son domicile peut avoir un impact durable sur la nuisance ressentie.
Il faut donc faire la chasse régulière aux gîtes larvaires, principalement les petits volumes d’eau comme seaux, arrosoirs, coupelles, jouets d’enfant… non abrités, laissés dans le jardin et susceptibles de recueillir de l’eau. Le moustique tigre ne pond pas dans les zones naturelles de type étangs, ruisseaux, fossés… Il faut regarder partout, même dans le moindre petit creux de bâche, pour supprimer les eaux stagnantes où le moustique pond. Et répéter ces petits gestes simples dès qu’il a plu. Le moustique tigre, rappelons le, est casanier… celui qui vous pique vient de chez vous ou de vos voisins immédiats. C’est donc à chacun d’être vigilant pour tous.
Un site pour en savoir: le site de l’ARS sur le moustique tigre.
Et pour avoir des conseils de prévention, le service municipal Hygiène et santé au 05.55.24.03.72.
