20 ans, ça se fête ! Avec Sting à Brive ! Et 15.000 festivaliers pour une première soirée mémorable. La star planétaire a enchainé les titres, rapproché les générations et enflammé la foule. Jusqu’au mythique Roxane.
Une queue interminable dès l’ouverture des portes. Il fallait s’y attendre avec la venue du chanteur et seulement six dates en France. Mais rien ne pouvait décourager les fans venus pour beaucoup de très loin et pour la première fois (72% selon l’organisation). Certainement pas les orages annoncés pour son passage, pas plus que l’averse drue qui a copieusement arrosé l’entame de la soirée.
La scintillante Annie Lalalove s’en est également joué en lançant joliment cette 21e édition. Comme on débouche une bouteille de champagne, la chanteuse et bassiste a fait pétiller son feelgood aux accents pop jazzy et soul aux pointes reggae. Des notes « lalalove » pour un « Lovely » qui ont conquis le public. Imany, en prêtresse Voodoo Cello, a enchainé avec son album de reprises réécrites pour violoncelle, chauffant un peu plus le public, lui faisant lever le poing contre la guerre et ouvrir la main pour la paix. Un ballet de cordes.
Ambiance électrique de festivaliers qui se tassent davantage, s’impatientent. Les lumières s’éteignent. Silence. Et Sting apparait sous un tonnerre d’applaudissements. Rencontre avec la légende. Quasi impossible de se frayer un chemin dans une foule compacte dont les flots épousaient les chansons de la star internationale. English Man in New York, Shape of my Heart, Message in the bottle… Des paroles chantées en chœur par toutes les générations, des années qui défilent, en osmose. La star solo face à son public. « Non mais, Sting à Brive ! C’est fou ! Je n’en reviens toujours pas », répète une fan.