Samedi dernier, à la Guierle, trois étals embellissant habituellement le marché Brassens, arboraient leurs récentes distinctions décrochées aux concours agricoles d’un salon international qui vivait ses denriers instants à Paris. Six médailles d’or ou d’argent qui viennent auréoler un savoir-faire indéniable, fruit d’une rigueur souvent transmise au fil des générations.
À l’image de la Ferme de Pleinefage où la maison Tribier, très souvent primée lors des Foires grasses, mettait en avant comme des pavillons sa médaille d’or pour son magret de canard séché non tranché et celle en argent pour son magret frais. Deux distinctions qui rejaillissent sur toute leur production.
« C’est une consécration pour notre famille comme pour nos salariés qui voient le fruit de leur travail », se réjouit Caroline Tribier. La recette de ce succès ? « C’est vraiment notre savoir-faire traditionnel, voilà plus de 20 ans que nous faisons le concours général et nous avons régulièrement des médailles. L’année dernière encore. On n’est jamais blasé de cette satisfaction. » La famille aime bien les concours. « Nous participons aussi depuis plusieurs années au Concours Saveurs Nouvelle-Aquitaine. » Organisé par l’ANAA, Agence de l’alimentation Nouvelle-Aquitaine, il s’agit du deuxième concours de France après celui de Paris. « Ça nous permet de montrer la qualité de nos produits. »
Dans la salle Brassens, à quelques étals de là, la Ferme de Virginie du GAEC La Mejoul vantait aussi ses trois médailles d’argent : l’une pour son foie gras entier de canard en conserve, l’autre pour son magret de canard séché et la troisième pour ses rillettes pur canard. Sous la halle adjacente, une autre médaille d’or faisait sensation : celle de la Ferme Landes pour son Rocamadour que beaucoup avait cœur de savourer.


La Distillerie Bellet, une maison bien briviste installée avenue maréchal Bugeaud, a elle aussi remporté une médaille d’or pour sa Liqueur aux plantes. La distillerie artisanale tient aussi un stand Saveurs gourmandes au Festival de l’élevage de Brive, dénommé bien à propos « du bien élever au bien manger ».
Côté éleveurs du Festival de l’élevage, on n’est d’ailleurs pas en reste. Ils constituent le poids lourd du palmarès rapporté de Paris avec 16 médailles dans diverses catégories d’âges pour des animaux déjà présents lors de la dernière édition de la manifestation estivale.
Le GAEC Marcilloux en accroche cinq à lui seul, dont trois premiers prix pour des mâles Limousine. Les éleveurs du Festival cumulent 7 premiers prix, principalement en Limousine, mais aussi en Salers. Et vous les retrouverez certainement avec leurs bêtes cette année encore fin août. Bravo à tous pour la qualité de leur travail qui rejaillit dans nos assiettes et fonde la fierté d’un terroir.
