La faute à la météo, l’opération initialement prévue en seulement 48 heures, a légèrement débordé d’une journée. L’affaire s’enclenchait pourtant pour le mieux. Déposés mardi, coq et flèche avaient pris aussitôt la direction d’un serrurier-ferronnier à Allassac pour se refaire une beauté (lire notre article Le clocher de la collégiale déplumé).
Une restauration express mais plus que nécessaire au vu de leur corrosion et les deux emblèmes étaient de retour au pied de la collégiale dès le lendemain mercredi en début d’après-midi. Prêts à regagner le sommet de l’édifice entre les mains des cordistes. Le gallinacé de métal avait ses deux impacts de balles rebouchés (il en gardera la trace comme le mystère), la flèche avait retrouvé ses parties manquantes et le tout était recouvert d’un traitement contre ce temps qui inéluctable ravage.

Hier après-midi, on a vu la nacelle déployer ses 60 mètres puis se raviser à mi-parcours. Malgré les nuages menaçants, le bras s’est de nouveau étendu, on a même vu coq et flèche un temps positionnés puis redescendre. La crainte de l’orage, le vent qui se levait et un ajustement qui nécessitait davantage de temps ont finalement reporté la mise en place définitive à ce jeudi matin.
Heureusement, cette fois, le ciel (si ce ne sont des voies plus impénétrables) s’est montré plus clément et les deux emblèmes ont retrouvé place en début d’après-midi. C’est un coq ragaillardi qui règne à nouveau sur la ville. La Ville a profité de cette restauration pour ajouter à l’ensemble un système paratonnerre fabriqué par une entreprise spécialisée de Malemort.

La restauration du clocher se poursuit jusqu’à la fin mai. Le chantier englobe également le remplacement des abat-sons disposés autour des cloches, le nettoyage des combles, un suivi de la toiture et l’installation de dispositifs de protection anti-volatiles.

