Alors que les JO de Paris débutent le 26 juillet, 16 affiches placées sur les grilles du musée Labenche et du Conservatoire, retracent l’histoire et le destins de certains athlètes lors des olympiades modernes.
Seize panneaux retraçant autant d’histoires et de destins personnels ou collectifs, liés aux JO sont actuellement affichés sur les grilles du musée Labenche et du Conservatoire, le long du boulevard Jules-Ferry. Cette exposition temporaire « Histoire, Sport & Citoyenneté », qui se déroule un peu partout en France, dont la Casden Banque Populaire est à l’origine, dure jusqu’au 8 septembre et met en lumière des personnalités ou des faits qui se sont déroulés pendant les olympiades modernes et qui sont pour certains entrés dans la postérité. Les poings levés sur le podium des athlètes noirs américains en 1968 à Mexico, le destin brisé de Mark Slavin lors des dramatiques jeux de Munich en 1972 ou encore lors des JO de Barcelone en 1992, alors que l’apartheid vient d’être abolie en Afrique du Sud, une athlète noire Derartu Tulu et une athlète blanche sud-africaine Elana Meyer, effectuent un tour d’honneur toutes deux enlacées… Les JO ont souvent été synonymes de résistance, de liberté et d’égalité pendant lesquels l’Histoire, la politique souvent s’immisçaient.
Aujourd’hui beaucoup moins politisés, les JO, grande messe médiatique, transmettent toujours néanmoins certaines valeurs que l’on retrouve avec l’exposition de ces seize panneaux. « L’idée pour le public et les visiteurs est de plonger dans l’histoire de chaque olympiade en montrant à chaque fois les enjeux politiques et géopolitiques de chaque jeu, les questions liées aux inégalités entre les peuples, la lente féminisation, mais aussi en relatant les exploits sportifs, en faisant ressortir les grands champions, en mettant en exergue le destin d’une championne ou d’un champion tant au niveau d’un récit à faire découvrir que des archives images exceptionnelles. »
A découvrir ou pour se souvenir.
